jeudi 20 août 2015

EMBRUNMAN - 15 Août 2015



L'année de mes 50 ans il me fallait un défi exceptionnel à relever : ce sera EMBRUN et son Embrunman, l'apothéose dans la vie d'un triathlète, mais encore faut t-il se donner les moyens, car ça fait peur.

En un peu plus de 6 mois depuis janvier, j'aurais passé : 75 h ( 850 km) de Course à pied, 190 h (5000 km pour 55 000 m de dénivelé>0) de vélo , et 40 h (85 km) de natation. Ma plus grosse saison depuis 11 ans de triathlon, mais il faut bien ça je crois. 

Les moments clefs de cette saison : la semaine de skating à la Féclaz qui nous a mis une bonne caisse dès le mois de Février, le stage vélo de début Avril , la cyclo 220 km Villepreux Les Andelys à plus de 30 de moyenne suivi le lendemain du trail du Josas 20 km pour mon premier WE choc, puis stage de Triathlon début mai, les 24 heures vélo  du Castellet avec les potes à mi mai, ou comment faire du fractionné à bloc pendant 24 h, le Triathlon LD de Troyes début juin au top de ma forme et une belle perf à la clé, l'enchaînement le samedi suivant de la Monticyclo 150 km suivi 5 h plus tard du très difficile trail du castor fou (26 km) pour ce qui est du second we choc qui fera très mal aux cannes. Un petit we break hyper sympa avec les amis dans le Verdon pour mes 50 ans,  Et enfin la cyclo la Marmotte 175 km 5000 m>0 sous la canicule et presque 10h de vélo début Juillet.

Mais, après avoir retrouvé du boulot mi-juin en pleine préparation, un mois de Juillet très difficile, où j'explose complètement après la Marmotte, impossible d'enchaîner 2 entraînements d'affilé, saturé, plus d'envie, des problèmes musculaires de toutes parts. Je lève le pied contraint et forcé. 6 jours avant l'épreuve, je suis encore au fond du trou à broyer du noir. Puis, bien reposé, l'envie revient la dernière semaine, et même si je sais que j'ai loupé ma fin de préparation, ça reste une course d'endurance avant tout, et le fond je l'ai.

J'essaie d'emmagasiner du sommeil un maximum, et me voilà embarqué direction Embrun, train de nuit le mercredi soir : la météo est changeante jusqu'au dernier moment entre pluie et variable : ce sera finalement de la pluie et un peu frais. L'avant veille, petite bière pour fêter les 50 ans de JC et récupération du teeshirt de beginner :-)







 La veille, petit tour de 3/4 d'heure en vélo, histoire de vérifier que toute la mécanique  fonctionne. Samedi 15, Jour J, préparation tranquille des affaires dans le parc à vélo dès 5h du matin, mais à 10 mn du départ, alignés sur la berge dans la nuit noire la pression monte d'un coup ; 1250 athlètes à se jeter la dedans alors qu'on y voit que dalle si ce n'est une timide bouée lumineuse au large : c'est n'importe quoi; mais pas le temps de tergiverser, le coup de pétard retentit; je me positionne vers l'arrière et  je rentre dans l'eau sans me presser : sans surprises les 10 premières minutes sont pénibles, des coups, des gars qui te montent dessus, ou qui t'empêchent de respirer au moment où il faut : le cardio monte très vite, un peu de brasse, puis j'essaie de me concentrer sur ma nage en crawl 2 temps. J'évite de penser à ce que j'ai à nager, et j'avance mètre par mètre. Au 2500 mètres, dans le second tour, je me fais virer mes lunettes  : rétropédalage pour les remettre et crac une crampe à chaque mollet : l'enfer. J'essaie de bouger les jambes et au bout d'une petite minute ça passe. Recrampe à 300 m de l'arrivée, ça repasse, mais ça me laisse une bonne douleur : de très bon augure pour le reste de la journée!! Je sors de l'eau avec pas mal de gars autour de moi, ce qui n'est pas habituel, et ce qui présage que j'ai peut-être pas trop mal nagé. Un petit coucou à Bribri en passant qui hurle tout ce qu'elle peut et qui est contente de me voir, j'arrive à mon emplacement et je vois JC encore sur sa chaise en train de se changer : il m'annonce 1h22, soit 15' de moins qu'à Roth il y a 3 ans, ce qui est très bien pour moi et dans mes objectifs les plus hauts. Je suis en 1036 ème position !! Je prends mon temps, afin de ne rien oublier sur le vélo, car vue la météo, ça peut être fatale en haut de l'Izoard. Je ressors après 9' de transition. Après un échauffement de 200 mètres, petit plateau et gros pignon à l'arrière : ça commence!!6 km de montée, sur la route des Puys en direction de Réallon, à 7,5% de moyenne qui se terminent par un mur de 50 m  à 20% où, comme par hasard, les spectateurs sont massés. Je double JC et Mickael assez rapidement : je suis plutôt pas mal dans ce début de parcours. Au bout d'une heure, les premiers secours pour sortir des gars déjà dans le ravin dans la descente de St Appolinaire. Ne pas prendre de risques inutiles! Fin de la première boucle 42 km en 1h30, et le 496 ème temps vélo. On repasse à l'entrée d'Embrun, on tourne à droite vers les Orres, et là un monde dingue qui vous encourage façon tour de France : génial ! hop danseuse pour épater la galerie. Puis on emprunte la route casse pattes  de St André à gauche pour rejoindre Guillestre, et là je sens les grosses cuisses qui arrivent : je comprends vite que, malgré un bon début, ce ne sera pas une grande journée cycliste pour moi, ce qui se confirme dans les 40 bornes qui suivent pour rejoindre le pied de l'Izoard : impossible d'emmener du braquet dans les gorges du Guil. L'Izoard est un calvaire : je me fais beaucoup doubler, et je peine comme jamais. Dans Brunissard, je suis collé. Arrivé au sommet de l'Izoard avec le 738 ème temps vélo, après 1h30 de montée : le sandwich va faire du bien, sauf que la pluie violente et froide s'invite au festin : du coup j'ingurgite le casse dalle à la va vite, en même temps que j'enfile ma veste de pluie. Je n’ai qu’une envie, redescendre au plus vite pour se réchauffer ! Au moment où je pars, je vois JC qui arrive : il a du me reprendre méchamment dans le col. Je file à l'Anglaise avant qu'il ne me voit afin de ne pas lui donner un surplus de motivation. La descente vers Briançon est hyper dangereuse : je claque des dents, j'ai les mains gelés, et la route est glissante. A Briançon, d'habitude fournaise, impossible de se réchauffer, alors on continue en s'activant. La côte des Vigneaux (environ 4 km à 5% ou 6%) , arrive et commence à nous réchauffer un peu. Un peu plus loin, après l’Argentière La Bessée, virage à droite et la terrible côte du pallon, qui fait peur à tout le monde : 10 à 11% pendant 2 km en quasi ligne droite : j’enclenche mon 30 dents à l’arrière, et ça se passe pas trop mal. J’ai enfin la sensation que la forme revient, après 4h de trou noir. Je passe en haut de la côte avec le 747 ème temps vélo : j'ai stoppé l'hémorragie. Derrière, petite portion assez roulante, puis la descente très dangereuse vers l’aérodrome des Achards, avant de remonter de nouveau vers Réotier. Je sens que les jambes sont un peu revenues. On redescend vers la Durance, que nous traversons à St Clément : au passage nous devons mettre pied à terre sur le pont en travaux : bonne nouvelle, je me rends compte que je peux marcher en poussant le vélo : je devrais pouvoir démarrer le marathon en courant !! il reste une trentaine de kilomètre, sur la route de St André déjà empruntée à l’aller. Je me sens bien mieux que lors de la reco de Juillet où j’avais littéralement explosé. Arrivée au pont neuf 2 km avant l’entrée dans Embrun : on croise les coureurs à pied qui vont terminer en moins de 12h. Il reste 15 bornes, et environ 50’ pour les effectuer, car il y a la fameuse côte du Chalvet (4.5 km entre 7 et 10%) à se taper pour finir. Ca passe bien, souvent tout à gauche, puis enfin les derniers 8 km de descente vers le plan d’eau. Ouf ! je descends du vélo avec le 728 ème temps vélo (8h25). J’en suis à 9h57 de course. Ce qui me laisse environ 5h pour le marathon si je veux passer en dessous des 15h : jouable, mais faudra pas traîner quand même. Dans le parc à vélo, un gars me dit ‘ Massages ?’ : mirage ou réalité ? Je réponds massages ? où ça ? faut s’allonger quelque part ? Il me dit : ‘non , sur votre chaise’. Ah ok, d’accord !!me voilà assis sur ma chaise avec 2 gars en train de me masser cuisses et mollets. Génial ! Maxime est à coté de moi, mal au genoux il hésite à partir, puis se décide enfin. Après 10’ de pause et changement complet de tenue me voilà partit en tri fonction. J’ai des jambes en ce début de course : 4 premiers km plat en 5’45’’/km : je vais trop vite, mais la première côte arrive, qui se charge de remettre de l’ordre dans la maison : 8’14’’/km !! Dans la descente derrière, je double Maxime, qui courre en boîtant : premier 10 km en 1h05 environ :correct ! Jusqu’au 15 ème ça va à peu près, puis j’ai terriblement mal aux cuisses. D’un coup Maxime me repasse comme un avion : le petit jeune a retrouvé du peps et ça me fait plaisir de le voir comme ça, même s'il me laisse sur place!! J’ai mal aux cannes, je suis de nouveau obligé de marcher un peu mais maintenant aussi sur les portions de plat. Je termine le premier semi un peu en vrac et en 2h15. Je sais que même en marchant sur le second semi, je terminerai dans les délais de 16h30 ! Brigitte m’accompagne sur ce début de second tour : je souffre jusqu’après la côte, et ensuite je retrouve de nouveau un peu de jambes dans la descente. Je stop à tous les ravitos : coca+TUC, et je n’ai aucun problème digestif. Ca y est ça va mieux : il me reste 12 km, et je sens que ça va le faire. Toujours autant de gens sur le parcours pour vous encourager : dans la rue piétonne ceux sont des haies d'honneur qui saluent votre passage : c’est super. Dernier coup de cul pour monter vers Baratier, et hop on bascule dans la descente. Rentrée dans Embrun, virage à droite pour passer sous le pont et rejoindre la digue :  plus que 3 km. J’avance comme un automate, pas vite, mais j’avance. Je fais le tour de la digue une dernière fois. Dernier ravito ' vous avez quoi de bon ici? on rigole 15'', et je leur explique que je dois y aller 😄. Beaucoup d’encouragements autour du parc à vélo : il pleut toujours !Hop virage à gauche et dernière ligne droite avec la ligne d’arrivée en vue au bout, et le speaker qui hurle dans son micro. J’essaie de profiter de ce moment unique : je serre les poings au moment où je franchis la ligne en 14h57’ : yes did it ! I’m an Embrunman !





Un seul regret pour moi : pas de larme et très peu d'émotion à l'arrivée , alors que je m'imaginais être submergé : comme si tout ceci était normal!! Ou tout simplement, je n'ai pas encore réalisé ... L'émotion ce sera peut être pour fin Août quand Brigitte bouclera son 3ème IM...
( Mise à jour fin Août : arrivée de Bribri à Vichy : séquence émotion ...

Que de chemin parcouru pour en arriver là, et beaucoup d’investissement et sacrifices cette année. Très fier d’avoir fait ça … et j’ai déjà envie de remettre le couvert alors que j’avais dit que c’était mon dernier !

Enfin, et encore une fois, carton plein pour Vélizy, et tout le monde a terminé en bonne santé : ceci n’est pas du hasard, mais le fruit d’une préparation intense depuis plusieurs mois, orchestrée de main de maître par notre équipe d’animateurs préférée, David, Juju, Manu et Claudius. Un grand merci à eux qui nous ont donné l’envie et l’impulsion pour atteindre nos objectifs. Ceci se confirmera sans doute à Vichy fin Août.

L'entrainement des 3 derniers mois :

samedi 4 juillet 2015

CYCLO LA MARMOTTE 4 JUILLET 2015

En préparation de l'Embrunman,, rien de tel qu'une bonne Marmotte, La Cyclo de référence dans le monde du cyclisme, que tout cycliste rêve de terminer un jour .... en bon état s'entend! Un bon moyen aussi de savoir où j'en suis dans ma préparation. Cette cyclo sera aussi l'occasion de séjourner quelques jours dans les Alpes notamment afin de repérer le parcours d'Embrun.
Nous sommes 6 à prendre part à cette Marmotte : Christine et Brigitte, JC, Yann, Emmanuel et moi.
Cette années le parcours mythique est modifié : nous n'emprunterons pas Télégraphe et Galibier pour cause de route fermée entre Lautaret et Bourg d'Oisan, la faute à la Montagne qui s'effondre. Le nouveau parcours, plus long (176 km au lieu des 172) et légèrement plus escarpé (5200 m>0 vs 5000), nous fera monter le Glandon et redescendre sur St Etienne de Cuny (comme l'ancien parcours) , puis nous fera emprunter les 18 lacets du Montvernier  avant de nous emmener A St Jean de Maurienne pour grimper le Mollard (14 km) puis la terrible Croix de fer par St Sorlin (14 km) avant de retourner à Bourg d'Oisan pour se finir par l'Alpes d'Huez.
Notre quartier est aux 2 Alpes, à l'Hotel Valentin, une très bonne adresse. nous faisons une grosse partie de route le Jeudi soir jusqu'à Mâcon où nous dormons à l'Ibis Budget, afin de terminer le lendemain. Au passage nous récupérons plaque de chronométrage en haut de l'Alpes d'Huez, et après un déjeuner rapide, nous nous dirigeons vers les 2 Alpes. La journée du samedi s'annonce torride avec des températures annoncées de plus de 35 degrés, et ça ce n'est pas une bonne nouvelle.
Il ne faudra pas trop de sucre par ces chaleurs mais plutôt du salé : la soirée se passe à préparer l'alimentation : sandwich, boissons (même s'il y a normalement tout sur le parcours, mieux vaut être autonome);

Le départ est prévu dans la dernière vague à 7h50, 40' après les premiers.
Nous voilà au départ, la pression monte : un monde fou : 7000 cyclistes au départ : seuls 4600 seront à l'arrivée.

Le départ est donné, est curieusement on peut rouler assez vite, malgré la masse : 35 km/h dans le paquet sur la première ligne droite au départ de Bourg d'Oisans.Au bout de 10 km on attaque la montée du Glandon : une vingtaine de km de grimpette. Il fait encore frais mais quelques bouffées de chaleur nous rappelle que la journée va être longue. Je prends un bon rythme sans passer dans la zone rouge, et souvent tout à gauche sur mon 34x27. Au milieu j'ai envie de sucré, et donc je bouffe une patte de fruit. Dans sa seconde partie le col est magnifique avec des paysages somptueux, du coté du lac de Grand Maison, à couper ce qui reste de notre souffle : on n'avait pas besoin de ça. Au sommet, km 37, ravito, et grosse pagaille ; je suis avec Emmanuel. L'organisation met à disposition des sandwichs : je m'en engouffre 3 d'un coup! Je m'arrose la tronche avec de l'eau et recharge les bidons, ,et hop on attaque la descente, pour laquelle la chrono est neutralisé, afin d'éviter les fangios. Environ 25 mn pour se taper les 22 km de descente. Arrivée à Saint Etienne de Cuines km 59. Le chrono se réenclenche. 4 km dans la vallée, quand soudain se dresse face à nous les 18 tournants de Montvernier, verticale : on voit les coureurs tout en haut ; c'est plus impressionnant que difficile, mais bon, va encore falloir laisser quelques forces la dedans. Je prends un bon rythme, ce qui me permet de monter et de ne faire que doubler. 2,5 km plus haut, ravito liquide : un monde dingue. Je me chope une fontaine, m'asperge la tronche et remplie bidons, et repart aussi sec. Dans cette montée, j'ai perdu Emmanuel qui a préféré rester sur un rythme plus tranquille : je terminerai donc seul. Nous sommes au km 65, 3h10 de course, et à partir de là, la course se durcit en même temps que la chaleur et la fatigue s'accentuent. En bas de la descente, nous avons 8 km dans la vallée le long de l'autoroute de la Maurienne, avec l'Arc en contrebas,  en plein cagnard, avec léger vent de face : je me retrouve entre des groupes qui ne roulent pas, et passe de l'un à l'autre en y laissant des plumes. Après saint Jean on vire à droite direction Albiez le Jeune et le col du Mollard : une belle saloperie! 20 km de montée et 1100 m >0. Au pied de l'ascension, tels des animaux en cage, nous tendons nos bidons à travers un grillage derrière lequel un homme avec son tuyau d'arrosage nous les remplie gentiment. Première partie dans le bois plutôt agréable mais les derniers 6 km en plein soleil sur une route pourrie. On cherche de l'eau et de l'ombre. Je me rue sur chaque fontaine, pour y mettre la tête et remplir les bidons qui me serviront plus à m'asperger qu'à boire. Mais le pire est à venir ... En haut du Mollard, petit moment de répit avec une courte descente de 3 ou 4 km, qui doit nous mener sur la route de la croix de fer que j'ai déjà fait par le  passé... à la descente. Quand on récupère cette route, un panneau nous indiquant le sommet à 14 km fait très mal au moral car je pensais moins de 10 km... Les premiers hectomètres sont encore un peu roulants, mais juste avant Saint Sorlin, plus une zone d'ombre, et des pourcentages très méchants. Dans Saint Sorlin, je commence à souffrir, et toujours la chasse à l'eau qui se poursuit : les pompiers ont eu la bonne idée de mettre à dispo une borne incendie : elle sera pour moi! tout le haut du corps va y passer. 2 minutes après je suis déjà tout sec, et encore obligé de m'asperger le casque pour refroidir la machine. Les 6 derniers kms sont une tuerie : plusieurs fois je me demande si je ne vais pas devoir faire une pause, mais non il ne faut surtout pas s'arrêter ici! Par contre dans ma tête, j'arrêterai en bas de l'Alpes d'Huez, car à quoi bon se ruiner : je suis en préparation pour Embrun, et je pense qu'au pied de l'Alpes avec 162 km et 4000 de dénivelé, ça ira bien comme sortie. Je bascule enfin en haut de la croix de fer : petite pause pour le selfie : 6h45' de course - 123 km je commence à montrer de sérieux signes de fatigue.
Je me lance dans la descente en sachant que cette descente cache une belle côte d'1,5 km à mi parcours, que j'ai descendu à l'aller en pleine ascension (!) en pensant déjà qu'elle ferait mal au retour en pleine descente : et effectivement elle casse les pattes. Derrière c'est la descente vers le lac du Verney, où un petit vent de 3/4 face nous attend pour nous accompagner jusqu'au Bourg d'Oisans. Sur la longue ligne droite nous amenant au Bourg, je me retrouve seul dans le vent : je rejoins un gars, et lui dit :'want to work with me?' 'Yes !' Ok good. Au bout de quelques relais je me retourne et vois un paquet d'une vingtaine de coureurs en train de revenir tranquillement sans forcer : je me vide les dernières gouttes sur mon cerveau en surchauffe. Dans un sursaut de lucidité je regarde mon compagnon du moment  : I think it would be better to wait the big pack behind' 'Yes good idea'. On se relève. On arrive au bourg d'Oisans. 8h de course et 161 km. Bon c'est pas tout ça, mais maintenant faut monter sa carcasse en haut de l'Alpes, et même si j'ai du perdre quelques kilos depuis le matin, il en reste encore quelques uns! Je me repose encore la question de monter ou pas, mais la fierté d'aller au bout l'emporte, même si je trouve ça complètement inutile .Je passe devant le ravito (très mal indiqué) sans le voir, et j'attaque l'Alpes d'Huez sans une goutte d'eau et à découvert complet à 15h50. Je ne sais pas quelle température il fait, mais je ne tiendrais pas longtemps sans flotte. Virage 21, puis 20 : je marque un stop devant les badauds en délire qui se demandent ce qu'on fout là sur un vélo avec cette chaleur : 'Does anybody have some water?' ah speak french : 'quelqu'un aurait de l'eau?' 'au virage au dessus il y a quelqu'un qui en donne' me dit-on. OK je repars sans trop y croire : 19 : yes quelqu'un avec des bouteilles d'eau  : je m'arrête et remplit les bidons ! je le remercie mille fois; Me voilà sauvé pour quelques kilomètres. Arrivé à la Garde, virage 16 je crois, RAVITO : YES! Je m'arrête : je met la tête sous le robinet, je fais un selfie, je suis très entamé!
et au moment de repartir, je vois un bistrot à droite : hallucination ou réalité : je pose le vélo et rentre direct à l'intérieur : quelque cyclistes ont déjà pris place :'Un coca frais svp'. Je m'assoie 10 mn le temps de savourer ce moment exquis que je ne savais plus pouvoir exister sur terre. Je repars ou je reste là? Bon allez, j'ai repris un peu de poil de la bête, we go! je reprends mon chemin de croix, lacet après lacet, mètre par mètre, j'avance, comme un robot. Dès que je vois une source sur le flanc de la montagne, je m'arrête et je trempe la tête. Sommet 3 km. Allez c'est in the pocket, je relance la bête, et passe la ligne d'arrivée en 9h55 (9h16 chrono officiel sans la descente du glandon neutralisée), 1642 ème sur 4670 arrivants (et 7000 au départ). Une cyclo hors norme, surement ce que j'ai fait de plus compliqué à ce jour. Une satisfaction immense de franchir cette foutue ligne, mais une fatigue non moins immense aussi. Bref une sacrée aventure. J'étais particulièrement affûté cette année avec plus de 4000 bornes au compteur, 2 stages au printemps, et du spécifique en côte :et pourtant qu'est ce que j'ai souffert  dans la dernière montée. Je pense que la chaleur y est pour beaucoup, mais bon, c'est quand même un sacré sport!!
Quand à Brigitte, elle n'aura pas pu monter, arrêtée par la barrière horaire en bas de l'Alpes d'Huez. Elle a le Marmotton!  Elle aura quand même parcouru 162 km et ses 4000 m dénivelé. C'est vrai qu'en partant dans la dernière vagues, 40 ' après les premiers, les barrières horaires sont plus difficiles à tenir. Bravo à elle d'avoir été jusque là : c'est pas donné à tout le monde de pouvoir faire ça.
Classement du club (sans Bribri et Cricri arrêtées en bas)





dimanche 14 juin 2015

ENCHAINEMENT MONTICYCLO 150 km ET TRAIL DU CASTOR FOU 26 km - 13/06/15

ENCHAINEMENT MONTICYCLO 150 km ET TRAIL DU CASTOR FOU 26 km - 13/06/15

Ce samedi était le traditionnel samedi choc de la saison . Cette année nous avions choisi d'allonger les distances (préparation Embrun oblige) : nous nous alignons donc sur le 155 km vélo suivi 4h plus tard du difficile trail du castor fou sur la distance la plus longue soit 26 km et plus de 400 m de dénivelé.

Levé 6h pour se retrouver à 7h15 à Montigny pour le départ de la cyclo. Nous sommes un bon groupe d'une dizaine du club, avec :
JC, Christine, Cécile, Yann, Yves, Gaïtan, Fabien, JPL, Hervé G, Bribri et moi. Nous partons à 8h ( avec 1/2 h de retard sur les prévisions la faute aux retardataires ...) : on part pour rouler à 28/29 km/h, soit allure soutenue mais pas au taquet. Le temps est au beau fixe, avec léger vent. Température idéale. Le parcours se passe sans encombre. Nous perdons rapidement Cricri et Cécile (comme prévue puisqu'elles feront le parcours 100km) puis au 15 ème Jean Pascal.
ça roule plutôt bien, avec quelques à coups de temps à autre. Crevaison  (Gaïtan) à 1 km du premier ravito vers le 60 ème (boissons, cake au menu). Puis accrochage léger entre Yann et Brigitte vers le 70 ème : personne ne tombe mais c'est limite. 107 ème ravito avec sandwich , boisson et banane. Puis en route pour les 50 restants, avec toutes les difficultés concentrées entre Auffargis et Montigny (Vaux de cernay, 17 tournants, port royale). Bribri tire un peu la langue sur les 25 derniers, mais s'accroche pour finir avec le groupe. On termine en 5h20 à environ 28,5 km/h de moy : sandwich bière à l'arrivée. Une très belle organisation.

La on a un peu mal aux cannes quand même, et on va vite se reposer.
Une sieste de 45' : réveil à l'arrache à 16h30. On se prépare vite fait : camel bag, caleçon, booster, gels et hop direction Vauhalan à 17h10. Arrivée sur place à 17h25, le temps de se garer un peu loin : on retire les dossards à 17h50. Départ de la course à 18h15 : on a les temps d'aller se chauffer un peu : les cuisses sont en bois, et la moindre côte fait mal : ouïe ça va être très dure le 26 km. J'ai décidé d'essayer de courir en endurance fondamentale comme sur IM. Je pars bien derrière : il y a tellement de monde que l'allure est finalement donnée par le paquet dans le quel on est :la première côte suivie de  la partie bitumée allonge un peu le groupe, et on se retrouve de nouveau dans les single avec des gens qui courent comme soi, c'est à dire environ 5'30' sur cette première partie.Parcours dans les champs ou dans les bois assez plats : je ne souffre pas trop à cette allure, mais fait très attention aux chevilles; Au 9 ème km, bifurcation du 12 km à droite et le 26 à gauche. On se retrouve enfin un peu seuls, on traverse un champs pour aller chercher le bois en face, et là on sait que ça va commencer à faire mal. On attaque les côtes : les premières passent, mais la succession , associée aux km commencent à tirer sur l'organisme et les muscles. Les grosses côtes se font en marchant, et il n'est pas rare de tourner entre 8 et 9' au km. Sur le plat j'essaie de relancer, mais j'ai les ischio qui hurlent. Mentalement il faut vraiment s'accrocher car ça va beaucoup moins vite et qu'on est moins en forme. Ca n'arrête pas : je courre comme  un automate, en essayant de ne pas penser, mais les allures prennent une claque, et mes muscles aussi. Enfin 3 bornes de l'arrivée (on se retrouve à l'endroit de la bifurcation du 12 et du 26) : il faudra presque 20' pour les faire. Je courre à 6'/km sur le plat, allure iron man cible.Je termine en pouvant relancer mais je suis lessivé en passant la ligne eu 2h48. J'imagine que ça a du être rude aussi pour Brigitte qui était déjà naze après le vélo. Et finalement je la vois arriver en 3h34 environ, bien fatiguée aussi.
C'était peut être un peu violent comme effort : va falloir bien récupérer quand même.

9h de sport dans la même journée, soit l'équivalent d'un bon longue distance ...

lundi 8 juin 2015

TRIATHLON LONGUE DISTANCE (2,7/83/20) LAC DE L'AUBE (TROYES) - 7/6/15

TRIATHLON LONGUE DISTANCE (2,7/83/20) LAC DE L'AUBE (TROYES) -  - 7/6/15 

Ce Week-end, je reprenais enfin la compétition triathlon, avec un longue distance. Cette course s'inscrit dans le programme de préparation de Embrun.
Après un gros début d'année niveau entraînement  (entre 2 et 3 nat /semaine, 2 à 3 CAP /sem avec beaucoup de course en zone 1 afin de développer les qualité aérobie, et près de 4000 bornes en vélo) il me tarde de voir où j'en suis afin de me rassurer pour Embrun et de voir aussi ce qu'il me reste à faire. Je suis impatient de me frotter à la nat (même si j'appréhende beaucoup).
La sortie club est sympa dans un gîte champêtre proche du départ.
Tout est réuni pour un beau week-end.
Au moment du départ, je me surestime un peu et me positionne dans le paquet : erreur fatale. Ca bastonne, je me fais virer mes lunettes et bois quelques tasses :  je suis dans le rouge tout de suite, obligé de brasser un peu et de laisser partir pour nager un peu plus tranquille. Il me faut environ 1/4 d'heure pour trouver mon  rythme. Et là, la très mauvaise impression de ne pas nager droit. Je tire beaucoup trop à gauche sous l'impulsion d'un bras droit plus puissant. Bref, je suis très loin de la ligne directe. 2 boucles identiques à parcourir, mais sur la photo on se demande si c'est les mêmes!!
Bref de bonnes sensation, mais j'ai du faire du chemin : à l'arrivée 59' pour 2700 m : c'est au moins 5' de trop par rapport à ce que j'espérais.

Je sors de l'eau le moral en peu en berne. Je retrouve Yves dans le parc à vélo, qui a 1' d'avance sur moi et qui n'est pas un cador non plus en nat, ce qui me confirme que je dois être au moins à plus de 10' déjà des autres camarades du club. Je prends un peu de temps, et me voilà partit. J'enclenche tout de suite sur le guidon aéro : le parcours s'avère plutôt plat faux plat, mais un peu casse patte quand même : on fera quand même 650 m de dénivelé sur 80 bornes, tout en faux plat à part une vraie côte de 400 m au milieu Après avoir repris Delphine puis Brigitte (parties 10 ' avant nous), il me faut 15 km environ avant de reprendre Yves. Je décide alors de rester avec lui, car je sais qu'il roule bien, et que je sens que je ne dois pas aller plus vite. On n'arrête pas de doubler, mais on met du temps à revenir sur les camarades du club qui ont beaucoup mieux nagé que nous. On tient presque 34 de moyenne sur le premier tour, avant de mollir légèrement dans les 2 tours suivants. On  reprend enfin dans le 3 ème Yann et Oliv Cabanos, ainsi que le Tonio. A part les 2 Jujus, David, Cédric et Gillou, on aura repris tout le monde sur le vélo, y compris Virginie, qu'on aura repris au 70 ème : j'ai cru qu'on ne la reverrait pas.


On pose le vélo en 2h30, soit à presque 33 de moyenne, ce qui est plutôt bien et qui nous aura permis de reprendre un peu d'avance sur les bons coureurs du club, notamment Yann, Oliv et Lolo (mais qui est diminué par une pubalgie). La course à pied démarre comme dans un rêve : je suis avec Yves; je lui dis qu'il faut partir tranquille sans dépasser 11 pour assurer un 1h55, mais on est déjà à 4'35''/km sur le premier km. J'ai l'impression de courir sans aucun problème. au bout du 3 ème kil, en se forçant à ralentir un peu, on finit par prendre un rythme dans les 5'10/5'15 au km. Ravito coca tous les 2 km. Je tourne au 1/4 de gobelet de coca tous les ravitos et ça se passe bien. On termine la première boucle d'un peu plus de 10 en 50', sans l'avoir senti passer. On attaque la seconde, avec toujours ces 4 kil en ligne droite sur le bitûme, avant de rentrer dans la forêt. Cette partie commence à faire légèrement mal aux muscles, mais rien d'insurmontable. Le rythme baisse donc un peu mais on avance toujours entre 5'15 et 5'30. Au 15 ème Yves lâche un peu et me dit d'y aller. Je suis tellement bien que je commence à accélérer de nouveau. Je double Delphine et Didier un peu à la ramasse et qui sont dans leur premier tour. Et à 2,5 km de l'arrivée un maillot de Vélizy : je reconnais la démarche de Cédric : il coince de nouveau sur la CAP : je ne pensais pas le revoir. Je passe avec une petite tape amicale, et je termine en boulet de canon sur le dernier kil. 1h42' pour ces 20 kil, des supers sensations :bref j'ai l'impression que le travail d'endurance de cet hiver a développé mes capacités aérobies. Je ne sais pas si ce sera toujours comme ça mais là, je prends!! 5h15 à l'arrivée. Un super chrono pour moi. Je p'approche doucement des 5h, que je ne franchirais probablement jamais, mais j'ai une marge de progrès en natation!!


Nom
Classement Général/511
Temps total
NAT
T1
VELO
T2
CAP
CHABERT Laurent
228
05:15:19
00:59:19
00:02:15
02:29:59
00:01:33
01:42:15

mercredi 20 mai 2015

LES 24H VELO DU CASTELLET - 16 et 17 mai 2015

Un petit récit de cette épopée.
Avec Fred, nous avions trouvé sympa cette idée des 24 h cycliste. Nous avions donc lancé les invitations longtemps à l'avance et avons réussi finalement à monter 3 équipes de 4.
Les Véloces censé être rapides en vélocité avec Lolo tri, Laurent H2O, Francky et Brigitte
Les Bourrins, censés être aussi rapides, mais plus en force, avec Fred, Yaya, Julien et Nico.
Et enfin les Costauds, emmenés par Jean Marc, avec Thomas, Renaud et Patrick, censés être un peu moins rapide, mais costaud...

Après l'installation du barnum sur le tarmac devant l'entrée des stands, ainsi que les formalités administratives, la préparation des vélos, nouqs voilmà partis pour une petite reco du parcours, et là, on découvre que ce parcours de 3,842 km n'est pas plat du tout, et que l'on risque de souffrir un peu face à nos objectifs de 800 bornes en 24h, soit 33,33 de moyenne!
Une ligne droite devant les stands plutôt légèrement montante au début puis descendante ensuite, un virage à droite au bout avec relance légèrement montante derrière, puis un faux plat montant  jusqu'à l'entrée de la ligne droite du mistral, tout en montée, avant de redescendre et d'enchaîner un double S rapide, puis une portion plate avant de revenir aux stands. La stratégie est de faire des relais courts entre 30 et 40', avant d'allonger un peu la nuit pour se laisser le temps de dormir un peu entre 2 relais.
Les premiers relais se préparent pour le départ à 15h, façon bol d'or.
-Top : on traverse la piste en courant, pour récupérer nos vélos : Patrick est le plus rapide à courir, mais plus rapide à chausser, c'est moi qui démarre devant , suivi de Fred et Patrick.

 Je suis en retard sur un premier peloton qui s'est déjà détaché, mais je suis calé dans le second groupe, ce qui va bien, car je tire la langue pour y rester : ça roule fort - 1 er tour à 40 de moyenne! Petit à petit on rattrape le 1 er groupe et la jonction se fait dans le 3 ème tour. Ca roule toujours fort, et il faut s'accrocher.
Je passe le 1er relai à Laurent H20 au bout de 29', à 39 km/h de moyenne sur les 19 km, et toujours dans le groupe de tête. Je suis naze!
-2nd relai à 17h30 :je vais essayer de faire aussi vite mais plus longtemps. Pas si simple car les groupes se sont formés, et quand je sors des stands je roule un peu seul avant de récupérer un groupe qui roule pas trop mal. Je tiens finalement 35' à 38,4 de moy et un tour de plus que lors du premier relai mais ça tire un peu dans les cannes. Les bourrins repassent devant!!
-3 ème relai à 21h à la nuit tombante : on allonge donc les relais. Relai plutôt sympa, la nuit, avec de bonnes conditions sans vent. Je tiens plus de 35 de moyenne pendant 1h15 : ça va. Je pars me doucher puis essayer de dormir un peu dans la tente sur le parking, mais impossible de fermer l'oeil : c'est encore trop tôt.
-4 ème relai à 2h30 du mat : le plus rude de tous. Un vent de dingo Nord/Nord Est s'est levé : on l'a dans le dos dans la ligne droite du mistral, mais le double S de l'autre coté et la ligne droite des stands sont terribles. Je récupère un gars qui roule pas trop mal, et on décide de rouler ensemble en se prenat quelques relais (je fais la ligne droite du mistral et celle des stands, et il fait le reste). En route on en récupère 2 puis 3, et on fini par rouler à 5. Parti pour 1h20, je coupe au bout de 1h à presque 34 de moyenne et rincé : ce relai laissera des traces! Je pars directement à la tente m'allonger sans me doucher, et là je pense que j'ai du dormir entre 1h30 et 2h.
- 5ème relai au petit matin à 7h30 : le vent a tourné au sud, on l'a de face dans la ligne droite du mistral ...et ça fait très mal encore. Je retrouve mon collègue de route du relai précédent, et on roule encore ensemble. Je ne ferai que 50', à ma plus faible moyenne depuis le début soit 33,2 de moy. Sur ce relai, je me retrouve même dans la roue de Renaud qui va bien le bougre, à devoir m'accrocher pour suivre. Je pense que c'est le relai qui aura été le plus dur pour moi.
Moment très agréable à la fin de ce relai, où on flâne avec Bribri dans le stand petit déjeuner, avec expresso et spéculos. La température commence à remonter doucement en même temps que le soleil se lève. C'est une bonne sensation.
- 6ème relai à 10h45' : on reprend sur des relais courts. Le vent est presque tombé : je fais 50' à presque 36 de moy. ça va mieux. J'emmène Nico pendant 1/2 tour : sympa. On commence à voir le bout.
- 7 ème et dernier relai : malheureusement je ne parviens pas à choper un bon groupe : inutile de cravacher seul, alors que les forces s'amenuisent. je me cale dans un groupe qui roule gentiment, ça me change! Je fais 33' à 33,8 de moyenne et passe le relai à Laurent, avant que Bribri ne finisse ces 24h.
Au final, 200 km, en 5h40' de vélo, et 800 km pour l'équipe : objectif juste atteint, mais tout le monde aura bien donné, avec un Laurent tranquille, un Francky qui aura tapé dans les réserves, et Bribri sans coup de mou comme d'hab. Les Bourrins étaient intouchables avec un Fred et Yaya costaud et un julien impériale et au dessus du lot. Quand à Nico, il a bien assuré : la forme est là! Les Costauds m'ont impressionné : Renaud hyper régulier à de belles moyennes, Jean Marc très endurant, Thomas qui ne lâche décidément rien et Patrick le plus performant du lot qui aura tenu de belles moyennes.

Une très belle aventure, qui aura eu le mérite de remettre tout le monde à l'entraînement ... et ça c'est super que tout le monde ait joué le jeu.

A noter pour d'autres fois :
- qu'il est inutile d'emporter trop à boire de bière ou vin car on ne boit pas pendant l'épreuve ..sauf à se saborder.
- qu'il est inutile d'amener 10 Md de bouffe ... car on bouffe très peu et sur le pouce.
- qu'il est inutile de prévoir BBQ ou autre truc en grand car quand ça se termine, on n'a pas envie de se lancer dans un BBQ.
- que le mieux est que chacun emmène sa bouffe, et que ça doit être basé sur des salades de pâtes, charcuterie, fromage, bananes, laitages, pain.
- une table et des chaises pour le box, voir un lit pliant dans le box pour s'allonger entre 2 relais
- le home-trainer est pas mal pour se préparer entre 2 relais.

dimanche 12 avril 2015

TRAIL DU JOSAS - 20 km - Dimanche 12 Avril 2015

TRAIL DU JOSAS - 12/04/2015 - 20 km

Ce trail s'inscrit dans le cadre du programme WE choc avec la cycle de la veille. Pas de prétention particulière, si ce n'est de charger le corps et l'habituer à des gros efforts cumulés.

Je me doute que je risque d'avoir mal aux pattes à un moment, mais on verra bien. Pas trop de douleurs musculaires au départ, mais plutôt une fatigue générale. D'habitude je cours sur des trails de 10-12 km à environ 5mn/km, là je prévois de ralentir d'environ 10% soir 5'30 au km.
Je pars bien derrière, ce qui me vaut les 3 premiers km très en dedans à + de 6'/km, mais qui présente l'avantage de ne pas me cramer dès le départ, d'autant plus que ça grimpe tout de suite dans des single où il est compliqué de doubler. La course commence à se décanter à partir du 3 ème, où je rattrape d'abord Olivier E puis Olivier Caban. On court un peu ensemble (il récupère d'un trail de la veille et est donc un peu en dedans) et finit par le décrocher lentement. A partir du 5 ème les positions sont à peu près établies; j'ai repris ce que je devais reprendre, et maintenant on court tous à peu près à la même vitesse. Le parcours est cassant, avec une succession de montées, certes courtes, mais qui font mal aux cannes. J'ai maintenant un bon rythme dans les 5'15/km. A partir du 15 ème je commence à sentir que musculairement ça tire. J'enfile un gel, puis un autre à 2 km de la fin. 2 méchantes descentes nous ruinent les quadris et les pieds, avant de finir en plat le dernier kilomère et demi.
Arrivée au stade eu 1h51, pas trop mal.

103 ème /478 et 18 ème/74 en V2.

Le parcours ici

Samedi 11 Avril 2015 - Cyclo VILLEPREUX - LES ANDELYS - VILLEPREUX 215 km

Samedi 11 Avril 2015 - Cyclo VILLEPREUX - LES ANDELYS - VILLEPREUX 215 km

Le rendez vous incontournable de ce mois d'Avril est la rando Villepreux-Les Andelys 215 km déjà faite l'an dernier, et qui est toujours un challenge pour moi pour m'endurcir à l'endurance.
Cette année, c'est avec Claude et Guillaume + un autre cycliste aguerri Laurent que nous nous élancerons, avec Vincent du club. Le temps est menaçant mais pas trop frais. Vent d'ouest modéré mais bien présent. Je pars avec 2 petits sandwich triangle pain de mis jambon/fromage (en fait j'avais oublié qu'on nous en donne 1 aux Andelys et un autre au troisième ravito). Ca part fort d'entrée : Guillaume a le feu au cul : on tient du 30 de moyenne sur des portions pas si simples. Puis ça se calme un peu après l'heure et jusqu'au premier ravito. Puis ça repart de nouveau fort, on arrive à tourner quelques relais : c'est assez sympa. On atteint les Andelys (103 km)  en 3h30. Une pause bienvenue :je me sens mieux que l'an dernier (et en même temps j'ai l'impression que ça roule un poil moins fort). On repart environ 25 mn plus tard, et là ... on rencontre en chemin un groupe triathlète avec un meneur sur son guidon aéro, qui n'aime pas qu'on le double. Il repasse devant, et ça accélère gentiment et progressivement. A l'occasion d'une portion vent 3/4 face, un éventail d'une dizaine de coureurs se forme de droite à gauche en travers de la chaussée : j'accroche la dernière place possible avant d'être complètement sur la voie de gauche. Vaut mieux rester dans la roue, sinon je suis sûr de sauter. Le groupe se met petit à petit en mode cyclo, avec de méchantes relances sur les coups de cul où je lutte pour ne pas basculer avec quelques mètres de retard. Les cuisses brûlent, et je finis par sauter à 2 km du ravito (en fait je lâche mentalement sachant que le ravito est là). Une bien belle séquence, où je me rends compte que j'ai quand même progressé. Le ravito arrive, resandwich. On repart un peu plus tard toujours avec Guillaume qui a décidé de maintenir un 30 de moyenne : autant dire qu'on va terminer les 50 derniers kilomètre tambour battant. La dernière côte de Beynes nous fait encore un peu mal, et enfin la délivrance arrive. 215 bornes, en 7h10 : plus de 30 de moyenne : wahoooo, la bière est méritée . On retrouve Brigitte, qui a fait le 135 à une bonne vitesse (26 de moyenne), puis,  5 mn après être arrivé, la pluie se met à tomber drue :ouf!
On est rincé. On rentre.

Demain c'est le trail du Josas  :20 km

Le lien vers la sortie : Villepreux Andelys 2015

samedi 28 mars 2015

OBJECTIFS 2015

La saison 2014 est terminée. Place à la saison 2015.


OBJECTIFS 2015

  • 15 AOUT 2015 - EMBRUNMAN
Préparation : 
  • 14/03 -21/03 :Stage cycliste Roquebrune/Argens
  • 11/04 : Cyclo Villepreux/Les Andelys : 218 km
  • 12/04 : Trail du Josas : 20 km
  • 25/04 - 02/05 :Stage triathlon Roquebrune/Argens
  • 03/05 :Triathlon M de Montargis (1,5 km/40 km/10 km)
  • 24/05 : Triathlon M Vendôme?
  • 07/06 : Triathlon L de Troyes (3 km/90 km/21 km)
  • 13/06 : Monticyclo (150 km)
  • 13/06 :Trail du Castor fou (12 km)
  • 04/07 :Cyclo La Marmotte (176 km)

ACTIVITES

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