Et voilà le principal objectif de l'année qui arrive enfin. Et pourtant l'année dernière, après l'étape Briançon - Izoard où j'ai vécu un calvaire, je m'étais bien dit que c'était la dernière fois; que ce genre de distance, c'est n'importe quoi, et définitivement trop dur pour moi : en 4 participations, pas une seule fois de bonnes sensations du début à la fin : toujours un coup de bambou à un moment ou à un autre : pourquoi s'infliger ça alors que je pourrais passer un bon Dimanche une Binouze à la main? Mais voilà, sous la pression des copains, et dans une région qu'on connait bien, je me laisse encore embarquer avec Bribri fin 2017 au moment de l'inscription. Cette EDT est, d'après les spécialistes, la plus difficile jamais organisée. Du coup, on a pris le package logement + dossard pour passer la semaine du 07 au 14 au grand Bornand. Au moins si ça se passe encore mal, on n'aura pas juste fait le voyage pour une galère, mais on aura profité 1 semaine!!
Départ le vendredi 6 de Paris en fin de Journée, avec nuit à l'Ibis Macon Sud. Nous arrivons sur Annecy le Samedi vers midi. Un gros bordel pour se garer : je retrouve Fred au village départ; on récupère rapidement les dossards, et après un passage au stand Treck pour faire coucou à Alain Piacentino, nous repartons vite vers le grand Bô pour récupérer notre location et s'installer. Après un bon déjeuner à Thônes, nous prenons nos quartiers au Chinaillon Centre village, dans un charmant studio avec Balcon Sud/Est sur Montagne. Le temps de s'installer et nous repartons le soir chez Isa, pour y passer la soirée et la nuit, ce qui nous permettra de partir directement en vélo le dimanche matin pour rejoindre le départ.
Coté entraînement, après un hiver calamiteux et très humide, où j'ai enchaîné pas mal de séances spécifiques de HT, puis le stage de Roquebrune de mi Avril sous la pluie, nous avons enfin retrouvé un peu de soleil fin mai. Un bon coup de bambou lors d'une cyclo de 210 km mi-mai, me rappelle à l'ordre : je suis encore loin d'être prêt; ça sent encore le bide complet cette histoire! Je m'accroche et essaie de structurer un peu mes entraînements avec des périodes de repos. La forme est là par à coup! Puis viens la traversée des Alpes avec la bande, début juin, qui doit normalement nous mettre sur les bons rails pour la préparation finale. Ce sera chose faite, et le mois de juin sera propice à l’affûtage (avec un petit triathlon fin juin histoire de varier les plaisirs). Je n'ai pas encore retrouvé la forme de 2015, mais je commence à avoir de belles sensations. Mais je suis encore dans l'inconnu sur ma capacité à tenir la distance. Bref c'est avec confiance mais beaucoup d'humilité que je me présente au départ, avec la ferme intention de ne pas exploser en cours de route, et donc de bien gérer l'effort, sans aller chercher un improbable chrono. Un chrono de 8h m'irait très bien, plutôt habitué à approcher les 10h sur ce genre d'épreuve. Avec Brigitte nous sommes SAS 8, alors que Fred et Patrick sont dans le 4, JC dans le 12 et Cricri dans le 14. Nous partirons à 7h30, 1/2 heure après Fred et Patrick. 13000 coureurs au départ :c'est monstrueux! Au programme : 3 1ère cat (Croix Fry, Romme et Colombière, et 1 HC avec le plateau des Glières). On les connait tous, et franchement, y'a de quoi avoir peur. Cette année, pas la même erreur que l'an dernier : j'ai monté le 34/30 et 34/29 pour Bribri. Toute la première partie autour du Lac est roulante, et je reste au chaud dans le paquet sans chercher quoique ce soit : des fois ça accélère, des fois ça ralentit : je suis le mouvement. C'est plutôt tranquille et agréable dans les 33/34 de moyenne. A Talloire, gros coup de cul, bref mais raide, qui tasse l'ensemble du peloton. Puis redescente sur Thône où nous attend le 1 er col de la journée , la Croix Fry : Col qui se passe très bien, sans laisser trop d'énergie. La chaleur commence à pointer son nez, alors qu'il est encore tôt : je m'arrose donc beaucoup, et du coup je refais le plein en haut. Descente sur Saint Jean de Sixt, puis nous filons vers petit Bornand, avec le passage dans les gorges à l'ombre, où il fait limite froid. Puis le virage à gauche tant attendu, pour un remake de la bataille des Glières, version cycliste en galère. Cette montée de 6 km HC, est un véritable mur. Je suis encore bien, et je monte plutôt pas mal. Je commence à voir des dossards 4000, partit 1/2 h avant : c'est plutôt bon signe. L'arrivée au plateau est la délivrance, avant les 2 derniers km de terre pour arriver au col, où la seule difficulté est de ne pas chuter et ne pas crever. Nous voilà à mi parcours des difficultés, 80 ème km, et tout va plutôt pas mal. Un petit ravito en haut au col, et me voilà parti dans la descente vers Thorens Glières. Au passage , un gars accidenté et bien amoché nous rappelle que la prudence doit rester de mise. Un petit col de 4 ème caté de 5 km nous attend à la sortie de Thorens G. Ce col, à priori facile, ne se passe pas aussi bien qu'il devrait : je commence à sentir la fatigue. Je me fais doubler, et j'avance péniblement sur des pentes ridicules. Je me dis qu'il va falloir gérer ce mauvais passage, et essayer de se refaire, car, vu ce qui nous attend dans le finish, vaut mieux récupérer. J'ai toujours mon sandwich en poche, et il faudra que je le mange très vite, peut être à La Roche sur Foron, après la descente du col des Fleuries. Au Sommet du col, km 100, 4h15 de course : ça reste pas mal. Je me dis que ça peut faire un chrono acceptable s'il n'y a pas d'explosion en plein vol. L'heure est maintenant à la récupération : je dois me refaire. Après la descente, et à la sortie de la Roche sur Foron, je profite d'une zone d'ombre pour m'arrêter : j'engouffre mon sandwich : qu'est ce que c'est bon, et je repars environ 3 ou 4 mn plus tard. J'ai du mal à tenir les roues, pourtant pas si rapides, alors j'essaie de m'accrocher. Une longue portion bien chiante de 15 km dans la vallée entre Bonneville et Cluses nous emmènera au pied du col de Romme, où je fais une grosse halte au ravito du pied : primordiale de faire le plein d'eau, car ça cogne de nouveau. Le début du col, est une longue ligne droite d'1 km à plus de 10%, en plein cagnard; j'avance un peu machinalement comme je peux : je ne suis pas à l'agonie, mais me sens toujours sans jus : en même temps, ça fait 125 bornes qu'on roule, et c'est un peu normal me dis-je pour me rassurer. A mi pente, fontaine : je m'arrête 2 ou 3 bonnes minutes pour m'asperger et remplir le bidon d'eau déjà vidé. Et je repars vers Nancy Sur Cluses, le sommet : tout le monde en bave la dedans; c'est sauve qui peut. Ouf voilà le sommet, comme une délivrance : 5 ou 6 km de descente vers le reposoir, avant la montée finale des 8 derniers km vers le col de la Colombière. Ravito en eau au reposoir, et on attaque la grimpette : mètre après mètre on avance : je suis tout à gauche et vais y rester toute la montée; au moins je pédale encore. Je sais maintenant que je vais aller au bout sans trop d'encombre. Je n'ai pas vu ni Fred ni Patrick partis devant, et j'imagine qu'ils ont du faire plutôt une belle course. Le dernier km de la Colombière est terrible pour le mental, avec une pente moyenne de 11%. Je regarde le chrono : je suis en 7h30, et j'imagine pouvoir terminer en moins de 8h. Beaucoup de gens pour nous encourager, comme cela aura été le cas tout au long du parcours. Enfin le sommet : la délivrance : je hurle un 'YES' qui signifie fin des difficultés. Je fais quand même une halte au ravito, pour reprendre quelques forces avec un verre de Coca, et afin d'attaquer les 11 km de descente vers le Grand Bornand avec toute ma lucidité : c'est pas le moment d'aller se gaufrer! Dans la dernière épingle à 1 km de l'arrivée, j'entends les sirènes de motard qui montent en sens inverse, et je me trouve nez à nez dans l'épingle avec un Quad qui file droit dans le chemin en face, poursuivit par 2 motards : j'apprendrais plus tard que ce crétin a fait irruption sur ce parcours au niveau du Reposoir, qu'il aura percuté un cycliste, et que la police aura finit par le coincer. Bref on a évité l'incident de justesse. Me voilà enfin face à la ligne d'arrivée : un moment toujours délicieux, que l'on savoure à la juste mesure des efforts fournis pour la franchir : je n'ai pas eu mon coup de latte habituel, et du coup je me sens heureux de ma performance, bien que très fatigué; Les instants qui suivent sont toujours un peu hors du temps, où l'on erre entre fatigue et ravito, entre illusion d'être un champion et brutale réalité du pauvre amateur que je suis, entre fierté de l'avoir fait et inconscience de se lancer dans des trucs pareils. Au final mon meilleur temps sur une étape du tour (7h54') très loin des meilleurs en 5h15', mais plutôt satisfait.
Brigitte me rejoindra en un peu moins de 10h, sacré performance de l'avoir simplement terminé! Cricri, en terminera aussi en un peu moins de 11h, quand à Fred, Patrick et JC, ils en ont terminé aussi en un peu plus de 8h ; pour une fois je suis au contact, et ça fait plaisir.
Y aura t-il une autre étape du tour en 2019 : wait and see!
Avant :
Pendant:
dimanche 8 juillet 2018
samedi 23 juin 2018
TRIATHLON FORMAT 'M' NOUATRE - 23 JUIN 2018
De nouveau inscrit sur ce triathlon champêtre, pour la 35 ème édition, plus ancienne organisation de France. Après la frustration de l'année dernière, ou j'avais décidé de stopper après le vélo, à cause d'une tendinite du tendon d'Achille persistante, j'avais bien l'intention d'aller au bout cette année. nous sommes une bonne équipe du club, avec 11 participants (Bribri à préféré jeter l'éponge, fatigué après l'enchaînement traversée des Alpes:Trail de Samoens)
On a réservé le Air B&B juste à coté, pour pouvoir dormir sur place après la soirée arrosée Coq au vin qui nous attend.
Pour l'instant l'heure est aux préparatifs d'avant course. Nous sommes sur place à 12h30 pour un départ à 15h : nous sommes larges. Le beau temps et la chaleur sont au rendez-vous, ça s'annonce bien ... et d'autant mieux qu'il y a beaucoup d'eau dans la Vienne cette année, et donc ...beaucoup de courant, ce qui va avantager les moins bons nageurs dont je fais largement partie. Nous voilà au départ à attendre le bus qui doit nous emmener 2 km en amont dans la Vienne, pour la partie natation qui nous ramènera au centre du village où se trouve le parc à vélo : toujours une bonne ambiance que ce moment dans le bus.
Les filles partent 10 mn devant. A notre tour, nous nous mettons à l'eau, mais le courant est tel, que je reste là où j'ai pied, pour ne pas cramer trop d'énergie contre le courant pour rester derrière la ligne, pendant que certains nagent un peu plus loin. L'an dernier, le départ avait été donné alors que certains étaient 50 m devant la ligne dans l'impossibilité de revenir, et donc je reste plutôt devant. Le départ est donné, et me voilà devant avec plein de cadors autour de moi. Je me mets dans le rouge pendant 15 secondes pour rester devant avant de devoir couper mon effort et de me prendre la machine à laver. Je fais le dos rond : je nage mal, je le vois, je recule doucement jusqu'à me retrouver dans le dernier 1/4, mais avec le courant, les écarts sont moindre que d'habitude. Sortie de l'eau : je regarde ma montre : 23'30''. Pour 2 km, je rêve : le courant est forcément très fort! Je cours au parc à vélo, un peu avant d'y accéder, je croise Yann qui démarre son vélo, et je retrouve Hervé et Christophe en train de se changer. Je pars 30" derrière Hervé et quelques secondes devant Christophe, et je me dis que les autres doivent être environ 4 à 5 mn devant pour les meilleurs. Je pars un peu fort en vélo, et dans le côte je reviens sur Fred, puis un peu après sur Nico et Olivier et Thierry. Au début du second tour, je suis toujours un peu fort sur le vélo, et j'aperçois un maillot Vélizien : ce doit être Yann, et effectivement après la bosse je reviens sur lui. Une fois dépaasé, je temporise un peu, car je ne veux pas revivre la course à pied de La Ciotat où je n'avais plus rien. Néanmoins j'essaie de garder le rythme. Je termine le parcours avec plutôt de bonnes sensations et en 1h13, et 150 places de repris. Pas de Vélizien en vue, ni devant , ni derrière : je fais une transition express en 54'', et me voilà parti, casquette vissée sur le crâne. Les premières foulées me rassurent, et le premier km en 4'30'' également. Néanmoins ne pas s'enflammer : garder l'allure dans les 4'45''/4'50'' au km, et ce sera parfait. Très belle organisation avec des ravitos tous les 2 km, Coca, eau, éponges. J'ai bientôt 2 Véliziens en ligne de mire, au 3 km. Je dois être à 200 m, mais je vois que je vais un peu plus vite. Peu avant la fin du premier tour, je reconnais la foulée de Manu : tiens en général, je ne le revois jamais. Je bénéficie sans doute ici de l'effet natation avec courant qui a bien limité les écarts. Néanmoins il ne me semble pas au mieux, ce qu'il me confirme en arrivant à sa hauteur : il abandonnera à la fin de ce premier tour. Je poursuis mon effort, et je suis très bien sur cette CAP : ça fait longtemps que ça ne m'est plus arrivé. Du coup le second Vélizien est devant moi et maintenant à portée, et je sais que je vais revenir, quand soudain, au km 7,5, une fusée revient de l'arrière : tiens Yannou, je l'avais presque oublié çui là! il m'enrhume copieusement : il est environ 30'' plus vite que moi au km. Je reconnais maintenant l'allure de Gillou devant moi, et à 2 km de l'arrivée je reviens à sa hauteur, puis finis par le distancer. J'ai de très bonnes sensations, et j'en profite pour accélérer sur cette fin de parcours. Je termine finalement cette CAP en un peu moins de 48', plutôt très content de moi : grâce à la natation, j'ai pu me mêler au match avec les autres, et ça c'est super sympa. Parcours bouclé en 2h28'.
Place maintenant aux binou'z et Coq au vin.
Nom Classement Général/377 Partants ClassementCat Temps total Nat#1
Vélo #2 CAP Hervé CHOUQUET 92 11 V3/52 02h22’05’’ 23’41’’ 2’37’’ 1h09’05’’ 1’20’’ 45’24’’ Yann MAURICE 121 12 V1/183 02h26’11’’ 22’39’’ 1’49’’ 01h16’50’’ 1’56’’ 42’59’’ Cédric LHERMINE 123 15 V2/59 02h2629’’ 22’16’’ 2’45’’ 01h10’39’’ 1’50’’ 49’01’’ Laurent CHABERT 134 16 V3/52 02h27’52’’ 24’18’’ 2’19’’ 01h12’51’’ 0’54’’ 47’32’’ Gilles JAUDOIN 142 3 V4/16 02h28’54’’ 21’17’’ 1’56’’ 01h14’15’’ 1’26’’ 50’01’’ Thierry RUNEL 145 18 V3/52 02h29’32’’ 21’17’’ 3’56’’ 01h17’09’’ 1’20’’ 45’53’’ Olivier FERAILLE 162 23 V2/59 02h32’52’’ 23’09’’ 2’35’’ 01h19’10’’ 1’22’’ 46’38’’’ Nicolas SANTOS 209 31 V2/59 02h39’07’’ 22’12’’ 3’07’’ 01h22’21’’ 1’20’’ 50’10’’ Fredéric POCHON 223 7 V4/16 02h40’56’’ 22’45’’ 3’30’’ 01h18’22’’ 1’51’’ 54’30’’ Christophe LEGUAY 238 37 V2/59 02h43’22’’ 24’09’’ 2’33’ 01h24’32’’ 1’51’’ 50’19’’ Emmanuel LAPOUTGE DNF V4 -------- 20’49’’ 2’34’’ 01h13’’38’’ 1’38’’ --------
samedi 9 juin 2018
GTA 2018 - La Grande Traversée des Alpes avec les Amis - 02 Juin-9 Juin
Cette aventure, je l'avais déjà pensé depuis 2 ou 3 ans, en me disant que ça ne verrait jamais le jour, trop compliqué pour la logistique, trop dur dans l'effort physique, trop incertain de pouvoir mobiliser suffisamment de monde... Finalement, un sondage auprès des Amis fin 2017, remporte un vrai succès, et nous conforte pour se lancer dans l'aventure.
Nous serons au final 9 à boucler complètement le parcours :
- Christine et Jean Charles nos amis triathlètes Parisiens
- Fred, Patrick, Yaya, Thierry et Nico (en Vélo assistance électrique), + Brigitte et Moi
En cours de route à Briançon nous rejoindront Francky ( jusqu'à Menton) et Cyril pour une étape.
Après avoir étudié le parcours et l'ensemble des possibilités, nous choisissons finalement l'option un peu sportive, soit le traversée en 7 jours, du dimanche 3 au Samedi 9 inclus, soit des étapes d'environ 100 km et 2500>0 tous les jours. Pour la date, nous choisissons 1 ère semaine de Juin, date à laquelle l'ensemble des cols Alpins sont habituellement ouverts.
Pour la logistique, les Marseillais, Bordelais et Gapençais nous rejoindront à Thonon en transport. Les Parisiens iront en voiture, puis cette même voiture (grand espace) assurera le transport des affaires tous les jours, avec un chauffeur différent.
Au programme des cols sur notre parcours :
Jour 1 : Jambaz, Romme, La Colombière
Jour 2 : Saint Jean de Sixt, Aravis, Saisies, Cormet de Roselend
Jour 3 : Madeleine
Jour 4 : Télégraphe, Galibier
Jour 5 : Izoard, Vars
Jour 6 : Cayolle, Valberg, Couillole
Jour 7 : Saint Martin Vésubie, Turini, Castillon
A l'approche de la date, une inquiétude nous gagne cependant vis à vis des conditions météo particulièrement enneigées cette année, et qui pourraient retarder l'ouverture des cols.
Ceci se confirme tous les jours, et la veille du départ, Colombière, Cormet, Madeleine, Galibier sont encore fermés. Nous mettons en place des plans B via d'autres cols ou le train (notamment pour le Galibier ou la Madeleine). Par ailleurs il faudra aussi gérer une météo qui s'annonce pourrie tout au long de la semaine, avec des orages violents annoncés.
Je passe les détails du voyage pour se rendre à Thonon, assez épique pour les Provinciaux avec les grèves à gérer en plus.
Bref nous nous retrouvons à Thonon le Samedi soir, où nous dormirons à l'Ibis du centre, juste au bord du Lac :environnement paisible et Calme. Petit déj prévu à 7h30, Départ prévu à 8h, histoire d'essayer de passer avant les orages. Avant, on se gave de pizzas au dîner du samedi soir, à la pizzeria au bout de la rue, plutôt pas mal d'ailleurs.
Derrière, une belle descente et une section roulante nous emmène vers Cluses. (A noter, à Marignier, prendre la piste cyclable tout de suite à gauche après avoir traversé la voie de chemin de fer : poursuivre jusqu'à Cluses ). La veille au soir, nous avons vu sur Strava que certains cyclistes étaient passés à la Colombière, donc on sait que c'est faisable. Nous sommes donc partis pour l'enchaînement Romme Colombière (en repérage de l'EDT). Mais à l'approche de Romme, des passants nous indiquent que le col est fermé pour cause de course automobile : voilà autre chose. Route bloquée à 5 km : et bien nous ferons les 5 1ers km en repérage : ces 5 kilomètres font bien mal, et je pense que l'on va souffrir à l'EDT. On les monte un peu fort et en pleine chaleur :c'est rude! Comme prévu, route fermée au 5 ème km : on se ravitaille : petit sandwich soigneusement préparé au petit déjeuner du matin + quelques gorgées de bière à la buvette. On redescend pour aller monter la Colombière (18 km, 1150 m>0) : un bon morceau nous attend. Au passage on a récupéré Christine. Cette montée est longue et difficile, surtout avec ces 1 ers efforts du col de Romme. Tout le monde grimpera à son allure, et nous nous retrouvons la haut vers 14h30, après plus de 2 h de montée.
S'ensuit la descente rapide vers Beaufort (Nous ne prenons pas la route qui passe par Hauteluce) . A Beaufort, arrêt buffet à la boulangerie du village, que je recommande : de très bons sandwich fromage/jambon cru local : de quoi se retaper avant le Cormet.
Le ciel s'assombrit un peu, mais ça a l'air de tenir. Nous repartons à 12h15, pour le gros morceau du jour, alors que nous sommes déjà un peu fatigués, soit pour 20 km d'ascension et 1200 m>0. Mon idée du Col du Pré initiale, est rapidement abandonnée : on ira au plus court et au moins dur.
Rapidement après le départ, le panneau route barré, nous rappelle que nous allons évoluer sur une route fermée. Très vite nous nous retrouvons en cyclo cross avec des portées dans quelques coulées de boue : on rigole bien.
L'ascension reprend ensuite sur la route normale : une montée de nouveau difficile, qui aboutit à 8 km du sommet au col du Méraillet au niveau du lac du Cormet : vue superbe sur le Lac;
Au passage nous avons retrouvé JC, qui nous confirme que ça passe (difficilement). Il est 13h45 : nous repartons vers le sommet, qui va se mériter, entre les agents de la DDE qui veulent nous empêcher de passer, et la neige qui bloque le passage.
Nous serons au final 9 à boucler complètement le parcours :
- Christine et Jean Charles nos amis triathlètes Parisiens
- Fred, Patrick, Yaya, Thierry et Nico (en Vélo assistance électrique), + Brigitte et Moi
En cours de route à Briançon nous rejoindront Francky ( jusqu'à Menton) et Cyril pour une étape.
Après avoir étudié le parcours et l'ensemble des possibilités, nous choisissons finalement l'option un peu sportive, soit le traversée en 7 jours, du dimanche 3 au Samedi 9 inclus, soit des étapes d'environ 100 km et 2500>0 tous les jours. Pour la date, nous choisissons 1 ère semaine de Juin, date à laquelle l'ensemble des cols Alpins sont habituellement ouverts.
Pour la logistique, les Marseillais, Bordelais et Gapençais nous rejoindront à Thonon en transport. Les Parisiens iront en voiture, puis cette même voiture (grand espace) assurera le transport des affaires tous les jours, avec un chauffeur différent.
Au programme des cols sur notre parcours :
Jour 1 : Jambaz, Romme, La Colombière
Jour 2 : Saint Jean de Sixt, Aravis, Saisies, Cormet de Roselend
Jour 3 : Madeleine
Jour 4 : Télégraphe, Galibier
Jour 5 : Izoard, Vars
Jour 6 : Cayolle, Valberg, Couillole
Jour 7 : Saint Martin Vésubie, Turini, Castillon
A l'approche de la date, une inquiétude nous gagne cependant vis à vis des conditions météo particulièrement enneigées cette année, et qui pourraient retarder l'ouverture des cols.
Ceci se confirme tous les jours, et la veille du départ, Colombière, Cormet, Madeleine, Galibier sont encore fermés. Nous mettons en place des plans B via d'autres cols ou le train (notamment pour le Galibier ou la Madeleine). Par ailleurs il faudra aussi gérer une météo qui s'annonce pourrie tout au long de la semaine, avec des orages violents annoncés.
Je passe les détails du voyage pour se rendre à Thonon, assez épique pour les Provinciaux avec les grèves à gérer en plus.
Bref nous nous retrouvons à Thonon le Samedi soir, où nous dormirons à l'Ibis du centre, juste au bord du Lac :environnement paisible et Calme. Petit déj prévu à 7h30, Départ prévu à 8h, histoire d'essayer de passer avant les orages. Avant, on se gave de pizzas au dîner du samedi soir, à la pizzeria au bout de la rue, plutôt pas mal d'ailleurs.
JOUR 1
Feuille de route
Départ 8h45 : la mise en route est un peu difficile : faut se roder dans la gestion des sacs!
Aujourd'hui, Christine conduit la voiture. Elle ira se garer en dessous du sommet de la Colombière (versant Grand Bornand) remontera et redescendra à Cluses pour le remonter avec le groupe. Le temps est variable avec éclaircies et nuages. Pour cette première nous partons tranquillement, pour une portion montante de 20 km assez tranquille, qui nous emmène au col de la Jambaz : très belle portion où nous roulons ensemble.
Les orages menacent : nous ne nous attardons pas. Descente rapide de 12 km vers le Grand Bornand d'une vingtaine de minute. Nous nous installons direct à la brasserie du Logis La Croix St Maurice, et l'orage éclate. 1 ère journée au sec, et magnifique. Chambres spacieuces, avec terrasse coté station; personnel accueillant, sauna, hamman, jacuzzi en accès libre, le tout pour 73 euros la demi pension franchement rien à dire! (Petit déjeuner top niveau avec Beaufort de la ferme et noix de cajoux, amandes, .... : bref superbe).
La seconde journée avec 3 cols au programme s'annonce difficile.
JOUR 2
Feuille de route
Comme la veille, orages annoncés et Col du Cormet fermé. Visiblement, des traces Strava indiquent que quelques cyclistes sont passés, moyennant quelques difficultés. Nous décidons donc de ne pas partir sur le plan B, et d'envoyer JC en éclaireur, qui ira garer la voiture à Bourg St Maurice en passant par Albertville, puis montera en vélo par le versant sud, et viendra à notre rencontre. Si on le retrouve c'est que ça passe. De notre coté, départ 8h après un bon petit déjeuner. Le temps pluvieux au petit matin, a laissé place à un beau ciel variable. 1er col de la journée, insignifiant (mais c'est un col!) : le Col de St Jean de Sixt au km 5.
Nous attaquons alors le col de Aravis, sous un beau soleil; col magnifique de 10 km, à pente modérée, que nous monterons en échauffement.
Descente rapide vers Flumet, avant de se retrouver au pied du col des Saisies. Petite surchauffe avec Yaya. Une belle montée , qui puise dans les réserves . Et toujours sous le soleil. Le village des Saisies est comme un village abandonné : pas un commerce ouvert!
S'ensuit la descente rapide vers Beaufort (Nous ne prenons pas la route qui passe par Hauteluce) . A Beaufort, arrêt buffet à la boulangerie du village, que je recommande : de très bons sandwich fromage/jambon cru local : de quoi se retaper avant le Cormet.
Le ciel s'assombrit un peu, mais ça a l'air de tenir. Nous repartons à 12h15, pour le gros morceau du jour, alors que nous sommes déjà un peu fatigués, soit pour 20 km d'ascension et 1200 m>0. Mon idée du Col du Pré initiale, est rapidement abandonnée : on ira au plus court et au moins dur.
Rapidement après le départ, le panneau route barré, nous rappelle que nous allons évoluer sur une route fermée. Très vite nous nous retrouvons en cyclo cross avec des portées dans quelques coulées de boue : on rigole bien.
Au passage nous avons retrouvé JC, qui nous confirme que ça passe (difficilement). Il est 13h45 : nous repartons vers le sommet, qui va se mériter, entre les agents de la DDE qui veulent nous empêcher de passer, et la neige qui bloque le passage.
Tant bien que mal, le sommet est atteint peu avant 14h45, et c'est la délivrance.
Petite pause ravito :le temps tient toujours.
Nous repartons rapidos vers Bourg St Maurice, pour 20 km de descente technique et difficile sur une route en travaux et un peu défoncée. Arrivée bourg St Maurice vers 16h. Ouf!
Enchaînement CAP pour Yaya. Enchaînement Bière pour les autres.
Hotel Arolla : bof, bof : chambres petites, petit dej très moyen. A ne pas renouveller.
Diner en ville le soir, dans la pizzeria ' la Tartiflette' à coté : pas trop mal.
JOUR3
Feuille de route
On finit les 7 derniers kilomètres ensemble avec Bribri. Le temps est variable.
Nous devrons nous affranchir rapidement des premières réticences de la DDE qui a fermé la route pour travaux. Yaya en profite pour me faire monter le cardio. Sommet du Télégraphe en moins d'1h.
Redescente courte de 4 km sur Valloire. Je m'arrête au carrefour Market acheter un sandwich, que je mets précieusement dans ma saccoche. La montée débute dès la sortie de Valloire en allant vers les Verneys, avec une pente à 10%. La route est superbe : évidemment pas de voiture puisque route fermée : c'est le bonheur. Le temps est un peu couvert. Après une crevaison (pneu déchiré) de Nico peu avant le Lachat, nous repartons dans la partie la plus raide du Galibier entre Lachat et les Bergeries. Un peu de bruine éparse : ça monte bien pour tout le monde. La température baisse, mais nous n'avons pas froid. La neige commence à être abondante en bord de route : c'est superbe.
A 1 km du sommet, le tunnel. Nous poursuivons sur la route jusqu'au sommet, où nous arrivons dans le brouillard et dans des conditions hivernales. Coté sud, la neige est là ... la fraiseuse aussi pour dégager. Une fois regroupés, nous redescendons au tunnel, et après discussion avec l'agent sur place, qui nous met en garde sur les dangers du versant sud non sécurisé, nous empruntons le tunnel pour ressortir coté Sud. Il fait humide et un peu froid (3 deg).
Ce matin le temps est bouché mais sec. Dès le démarrage, un moment d'inattention dans le rond point à 50 m de l'Hotel, me coûte un accrochage avec Bribri : boum, nous sommes tous les 2 au tapis au milieu du rond point. Pas de Bobo, mais ma roue avant est voilée --> changement de roue express.
JOUR 7
Feuille de route
Dernier jour. Les jambes tirent un peu. Dernière étape, peut être la plus dure. Encore 3 cols au programme dont Saint Martin et Turini, 2 cols difficiles de 15 km chacun à plus de 7% de moyenne. Heureusement, ce sera plutôt en début d'étape.
Aujourd'hui c'est Patrick qui conduira le véhicule, et fera quelques portions de montées avec nous en vélo.
Pour ce dernier jour, on ne se presse pas : départ 8h50!
Km 5, virage à gauche et c'est partit pour le col saint Martin Vésubie.
Il fait beau. Yaya, encore barbouillé, part devant, et je vais passer la montée en chasse patate à une trentaine de secondes, sans jamais pouvoir revenir : c'est bon quand même. Arrivé en haut déjà rincé; oups!
Tout le monde est là, plus ou moins en forme :-) encore avec le sourire. Il est 10h45 quand nous repartons.
Comme tous les soirs, la question du parcours c'est encore posée, le col de l'Iseran étant fermé et absolument pas praticable, et le Col de la Madeleine fermé mais à priori empruntable selon les traces Strava. Un coup de fil au restaurant du sommet et on nous indique que ça passe en vélo :donc banco nous ferons le parcours prévu. C'est Nico et Christine qui prennent la voiture aujourd'hui : ils iront se garer aux thermes de la Léchère et monteront avec nous, avant de redescendre récupérer la voiture et l'amener à St Michel par Albertville.
Départ 8h25 :nous empruntons 15 km de piste cyclable très jolie le long de l'Arc pour rejoindre Aime. A Aime, après hésitation, nous décidons finalement d'emprunter la N90 jusqu'à Moutiers, plutôt que de passer par les petites routes (Col de Notre Dame du Pré) qui nous rallongent et ajoutent du dénivelé. Bien nous en prend, car peu de voitures sur la N90, une bande cyclable assez large, profil descendant + vent dans le dos : cette portion de 11 km se fait donc assez vite en moins de 20mn. A Moutiers, nous trouvons l'ancienne route D990 qui mène à la Léchère et qui est fermée aux voitures pour cause de travaux : nous sommes donc tranquilles sur cette portion de 8 km qui nous amène à Aigueblanche (km 32). 3 km d'approche et nous voilà au pied des 26 km d'ascension qui nous attendent.
Petite pause à 7 km à la fontaine de Bonneval, après une première portion un peu appuyée.
Ca repart de plus belle derrière avec Patrick qui allume la mèche puis Yaya qui s'y met également
Arrive un joli pont à 7 km du sommet, après une portion un peu raide : je décide de m'arrêter avec Yaya pour profiter un peu du paysage.
J'attends Bribri, et nous repartons ensemble. A 3 km du sommet une énorme avalanche a recouvert la route il y a quelques jours, heureusement dégagée par les services techniques : paysage impressionnant où nous passons entre 2 murs de neige.
Arrivée en haut à 13h pile! km 60.
On s'installe au bar : demi + plat de pâte (ou Lasagnes je sais plus!). Cricri nous rejoint à 13h30.
A 14h15 on redescend sur la Chambre : descente technique de 20 km sur route fermée et en travaux :on se fait un peu peur...
Retour en ligne et en groupe pour les 21 derniers km en léger faux plat montant, et sans grand interêt, afin de rejoindre saint Michel de Maurienne
Bière syndicale (Pinte) au bar en face du Savoy.
Hotel Savoy plutôt bien, avec chambres assez spatieuses (mais bruyante coincées entre route et chemin de fer). Dîner sportif correct sur place le soir (salade crudité, blancs de poulet pates).
JOUR 4
Feuille de route
La soirée s'est passée à disserter sur Galibier ou pas Galibier : le col est bien sûr fermé en raison de l'enneigement. Les traces Strava montre clairement qu'une fois au sommet on ne peut redescendre coté Sud. La seule possibilité étant de passer par le tunnel : mais celui-ci est interdit aux cyclistes : nous laissera t-on passer? Etant entendu que la voiture devra de toutes façons faire le tour par le tunnel de Frejus puis Montgenèvre. Une fois le plan B calé (si bloqué en haut, on a le temps de revenir à St Michel, puis 1 1er A/R voiture en posera 4 à Bardoneccia qui finiront ensuite en vélo par col de l'échelle, un 2 ème A/R emmènera les 5 restants de St Michel à Briançon), nous avons donc décidé de monter tous ensemble au sommet du Galibier. C'est Fred qui redescendra à St Michel pour passer la voiture.
Départ 8h : après la photo au pied du Télégraphe, nous attaquons la première difficulté de 12 km du col du Télépgraphe.
Nous devrons nous affranchir rapidement des premières réticences de la DDE qui a fermé la route pour travaux. Yaya en profite pour me faire monter le cardio. Sommet du Télégraphe en moins d'1h.
Redescente courte de 4 km sur Valloire. Je m'arrête au carrefour Market acheter un sandwich, que je mets précieusement dans ma saccoche. La montée débute dès la sortie de Valloire en allant vers les Verneys, avec une pente à 10%. La route est superbe : évidemment pas de voiture puisque route fermée : c'est le bonheur. Le temps est un peu couvert. Après une crevaison (pneu déchiré) de Nico peu avant le Lachat, nous repartons dans la partie la plus raide du Galibier entre Lachat et les Bergeries. Un peu de bruine éparse : ça monte bien pour tout le monde. La température baisse, mais nous n'avons pas froid. La neige commence à être abondante en bord de route : c'est superbe.
A 1 km du sommet, le tunnel. Nous poursuivons sur la route jusqu'au sommet, où nous arrivons dans le brouillard et dans des conditions hivernales. Coté sud, la neige est là ... la fraiseuse aussi pour dégager. Une fois regroupés, nous redescendons au tunnel, et après discussion avec l'agent sur place, qui nous met en garde sur les dangers du versant sud non sécurisé, nous empruntons le tunnel pour ressortir coté Sud. Il fait humide et un peu froid (3 deg).
Nous descendons très vite au col du Lautaret pour se réchauffer à l'intérieur du Snack, où nous prenons une restauration rapide.
Redescente vers Briançon, où nous prenons durant 10 mn un léger crachin pour la première fois depuis le début du parcours. Arrivée sur Briançon groupée. Passage au magasin de cycle pour achat de pneu Nico et quelques emplettes.
Cyril et Francky nous rejoignent (ainsi que Steph pour le dîner)
Hôtel bof : présente pas mal de l'extérieur, mais prestations moyennes (et puces de lit dans au moins 2 chambres). Dîner sur place moyen
Au passage, l'équipe m'offre une magnifique tenue cycliste qui s'avère super confort : Merci!!
JOUR 5
Feuille de route
Départ 8h15, pour cette grosse étape avec l'enchaînement Izoard, Col de Vars qui devrait laisser des traces. Aujourd'hui c'est moi qui prendrait la voiture. Je monterai l'Izoard avec l'équipe puis redescendrai chercher la voirue à Briançon pour l'emmener à Jausier, d'où je remonterai le col de Vars à vélo par le versant Sud, pour retrouver la bande en haut de Vars.
Nous montons paisiblement, certains plus vite que d'autre ...:-). Nous nous trouvons dans la montée en même temps qu'un rassemblement automobile qui fait également la traversée jusqu'à St Tropez, mais pas avec la même emprunte carbone que nous! donc montée pas très agréable, bruyante et dans les gaz. Durant la montée le temps se lève, pour laisser place à quelques belles éclaircies. Tout le monde arrive à bon port au sommet.
Je quitte alors la bande pour redescendre à la voiture. Pendant ce temps là, descente de l'Izoard pour le groupe, gorges du Guil jusque Guillestre (arrêt buffet à la boulangerie), et remontée vers Vars : cette seconde montée sera dure pour tout le monde !!
De mon coté je remonte coté Sud, à un bon rythme, mais montée difficile où j'avais complètement coincé à l'EDT 2017. Arrivée au sommet à 13h20, complètement synchro avec Yaya qui arrive par l'autre coté! Je redescends 3 km coté Nord pour récupérer Bribri, et on remonte ensemble. Pause au troquet du sommet. Photos.
A 14h30, c'est la descente de 30 km vers Jausiers et Barcelonnette. Une sortie de 100 km pour le groupe (et 75 pour moi).
Petit tous au vélociste pour redresser ma roue avant.
Cyril de son coté sera rentré par le col très raid du Pontis. Content d'avoir partagé cette étape Amigo!
Hotel Azteca superbe avec Spa (Payant) dans un bel environnement. Parking vélo. Chambres familiales de 4 très spatieuses et bonne literie. Petit déjeuner top. A renouveller.
Dîner Italien en ville
JOUR 6
Feuille de route
Dans cette Traversée des Alpes, il est dit qu'il faut se méfier de la fin du parcours, avec des cols moins ronflants que les cols Savoyards, mais qui peuvent s'avérer plus difficiles.
L'étape du jour de devrait pas déroger à la règle, avec l'enchaînement de 3 cols, qui pourraient faire très mal : sur le papier, l'étape la plus dure du parcours.
Aujourd'hui, Yaya et Bribri ne sont pas au mieux (Nausée pour Yaya et problèmes gastriques pour Bribri) mais décident de prendre le départ. C'est Thierry qui prendra la voiture : il ira se garer à Entraumes, et remontera la Cayolle versant sud pendant que nous monterons par le Nord.
Départ 8h30 : temps menaçant, mais sec. Photo au pied de la Cayolle et s'est partit pour 27 km d'ascension : un col long mais pas très difficile.
Dès le départ, nous partons bon train avec Francky et Patrick. Ascension montée bon train, et qui se terminera dans le brouillard et le froid. En haut je redescends chercher Bribri et Cricri environ 3 km plus bas. Je croise Francky, puis Fred et Patrick et Yaya pas bien du tout. Ca commence à faire frais. Je retrouve Bribri en difficulté et Cricri tranquille.
On remonte au sommet, où le froid nous prend rapidement. Photo, puis on bâche pour la descente (les autres ont déjà enchaîné car il fait vraiment froid). On croise tout de suite Thierry qui arrive par l'autre coté et quasiment en haut.
La descente est technique et longue (20 km jusque Entraumes) : on a du mal à se réchauffer car c'est très humide. On retrouve la bande frigorifié, à l'abri sous des couvertures dans un bar. Un bon café avant de repartir
Il faut bien repartir pour encore 15 km de descente jusqu'à Guillaume. Au passage Yaya et Bribri prennent la voiture et Thierry poursuit en vélo.
A Guillaume, embranchement à gauche vers Valberg (ne pas prendre la 1 ère intersection, mais la 2nde). Une méchante montée que cette ascension de Valberg, mais plutôt jolie. Nous sommes toujours au sec et c'est pas plus mal, car il ne fait pas super chaud. Enfin l'arrivée de ce col de 12 km à 7,5% de moy, et qui fait très mal après la Cayolle (le dernier km à 10%). Yaya et Bribri sont là et l'offre un Coca que je ne refuse pas.
La bande arrive petit à petit, en même temps que la pluie fait son apparition : une pluie qui mouille assez vite, de sorte que nous ne trainons pas et filons vers la station de Valberg, pour se réfugier dans le 1er bar (certains s'engouffrent Omelette, d'autres Gauffres ou crêpes). La pluie finit par s'arrêter : nous en profitons pour repartir pour une descente de 10 km jusqu'à Beuil où nous prendrons à gauche pour le dernier col du jour : La Couillole, pas le plus dur, et que nous décidons de monter groupés et tranquilles.
Ouf! Une dernière difficulté nous attend : la descente vers le Roubion puis St Sauveur de Tinée, descente magnifique mais très technique (mais aujourd'hui, peu de voitures, car route coupée plus loin pour cause d'accident grave de la circulation).
Nous terminons enfin notre périple du jour dans le très beau village de St Sauveur.
Hotel simple, mais un des mieux du séjour de par l'environnement, l'accueil au top, le diner (entrée, plat, fromage, dessert), les chambres spatieuses et calmes, et le petit dej tout à fait correct : le tout pour 45E /pers la 1/2 pension : rien à dire).
Bière sur la place du village!!
Feuille de route
Dernier jour. Les jambes tirent un peu. Dernière étape, peut être la plus dure. Encore 3 cols au programme dont Saint Martin et Turini, 2 cols difficiles de 15 km chacun à plus de 7% de moyenne. Heureusement, ce sera plutôt en début d'étape.
Aujourd'hui c'est Patrick qui conduira le véhicule, et fera quelques portions de montées avec nous en vélo.
Pour ce dernier jour, on ne se presse pas : départ 8h50!
Km 5, virage à gauche et c'est partit pour le col saint Martin Vésubie.
Il fait beau. Yaya, encore barbouillé, part devant, et je vais passer la montée en chasse patate à une trentaine de secondes, sans jamais pouvoir revenir : c'est bon quand même. Arrivé en haut déjà rincé; oups!
Tout le monde est là, plus ou moins en forme :-) encore avec le sourire. Il est 10h45 quand nous repartons.
Oui mais voilà : une petite descente de 20 km nous emmène au km 41, juste après Gordolon, au pied du Turini. Et là on sait que ça va être costaud. En col hyper dur et magnifique, où toute la fatigue du séjour resurgit. Plutôt régulier dans des pourcentages élevés entre 7 et 9%. Je fais la montée avec Thierry qui impose un bon train. Yaya encore devant. Derrière ça suit toujours. Une belle montée de 1h15 : nous sommes cuits cuits au sommet, mais content car c'était la dernière grosse difficulté du jour. Petit repos (Coca bar + sandwich préparé le matin). Le temps semble se couvrir dans la vallée du coté de Sospel.
Nous repartons du sommet à 14h, et une belle descente de 25 km nous emmène à Sospel, ou nous attaquons le Col du Castillon, dernière difficulté du séjour.
Un beau col sans trop de circulation : l'air de la mer se fait sentir, un peu lourd et moite.
On monte groupir en profitant bien de cette fin de randonnée assez exceptionnelle.
Col du Castillon atteint à 16h. S'ensuit une belle descente de 12 km vers Menton, où nous entrons triomphalement à 16h15
Nous repartons du sommet à 14h, et une belle descente de 25 km nous emmène à Sospel, ou nous attaquons le Col du Castillon, dernière difficulté du séjour.
Un beau col sans trop de circulation : l'air de la mer se fait sentir, un peu lourd et moite.
On monte groupir en profitant bien de cette fin de randonnée assez exceptionnelle.
Col du Castillon atteint à 16h. S'ensuit une belle descente de 12 km vers Menton, où nous entrons triomphalement à 16h15
Une bien belle aventure entre copains, dans un superbe état d'esprit :chacun s'est fait plaisir à son rythme; génial!
L'année prochaine on remet ça??
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