Et me voilà de retour sur cette course après plusieurs années d'absence. Merci Nico pour l'obtention des dossards; et en plus dans le SAS des moins 1h30, soit l'assurance d'être fluide au départ. Plus de 14000 personnes au départ, et une longue attente pour les derniers à s'élancer (qui ne franchiront la ligne que vers 10h15, soit 45' après nous). Course désormais ramenée à 20 km pour en faire une course 20 km officielle, soit 300 mètres de moins que la course historique.
Le temps est encore magique : on se baigne encore dans la région dans une eau à 19 deg.
Au moment du départ, les donneurs d'allure se positionnent juste à coté de moi.Je décide de partir avec eux, avec la ferme intention de ne pas chercher à m'accrocher quand ils vont commencer à me distancer, car il est évident que je n'ai pas 1h30 dans les jambes (et de toutes façons je les ai jamais eu :-)). Départ donné pile à 9h30 : je suis une vingtaine de mètres derrière les élites, et franchement c'est hyper confort. Je reste avec les meneurs d'allure moins d'1h30 jusqu'au 3 ème km, entre 4'40 et 4'45 du km, avant de commencer à lâcher un peu prise au moment ou la route s'élève un peu plus franchement, à Vaufrèges. A partir du 6ème (début Gineste), je bouffe mon 1 er gel : je passe au delà de 5'20 du km, ce qui me permet de rester relativement à l'aise (tout est relatif bien sûr). J'essaie de compenser la perte de vitesse en me plaçant bien. Je passe à 5'50 dans les passages plus raides. Je suis pas hyper rapide, mais me sent pas mal. Sommet à 9,5 km franchi en 48'40", et banderole des 10 km en 51'. On essaie de remettre en marche dans cette partie faux plat descendant. Tout va bien. A 11,5, petit coup de cul qu'il faut bien anticiper, puis gros plat de Carpiagne : j'essaie de bien lever les jambes, mais musculairement je suis pas prêt pour ça, et je le sens : on passe le 3 ème ravito du 15 ème (gorgée d'eau et verre de sirop), puis la descente sèche vers Cassis qui fait mal aux cuisses.Avant l'entrée dans Cassis, second gel avant le virage. Je pensais que le ravito était juste là, mais non il est 500 m plus loin : du coup, j'ai ce gel pâteux dans la bouche pendant 2 bonnes minutes, et j'accuse un peu le coup dans cette partie. Le ravito arrive, et je m'arrête une petite trentaine de seconde : oh! je vais pas lâcher maintenant. Non, je repars, mais je suis un peu sec d'un coup. Arrive la côte des pompiers. J'attaque en courant, puis je marche 30 mètres, avant de me relancer peu avant le sommet. Je peux attaquer la descente pleine balle, ce que je fais. Là c'est super : on entend la ferveur du port. On fait les 2 ou 3 derniers virages, puis on rentre dans l'arène. Génial, il reste 400 m à faire sur le port, et je profite. C'est bon. Je m'arrache dans les 50 derniers mètres. Je passe la ligne en 1h35', loin des 1h30 bien sûr, mais plutôt satisfait de ma course : pas trop abimé, et une bonne gestion avec un 2ème 10 en 44' après le premier en 51'.
Voilà, voilà : c'est finit. C'est super. Tout le monde est content. Brigitte fait aussi une belle course en 1h52' (1h01 au 10km, et 51' sur le deuxième 10 km) : c'est franchement pas mal.
Inscription à :
Publier les commentaires
(
Atom
)
Aucun commentaire :
Enregistrer un commentaire