Cyclo Villepreux-Andelys-Villepreux, 217 km- 19 Avril 2014

Ce samedi 19 Avril, j'avais décidé, pour une fois, de me lancer sur le grand parcours. Après avoir participé 4 fois au 135 km, je voulais tenter l'aventure du 217 km, à un bon rythme, en sachant que je risquais d'être un peu court : l'idée étant de toutes façons de progresser. Levé 6h : la météo nous annonce un petit 5 degré, pas de pluie, quelques éclaircies et un petit vent N/NE de 15 à 20 km/h. Je décide de partir en long hiver en bas avec sur-chaussures, et en haut, lycra long avec veste printemps et coupe vent + gants longs. Je retrouve au départ la bande à Claude qui m'annonce que les costauds sont là. Départ 8h15. La première heure se fait à allure semi rapide (29 km/h) et dans les roues ça suit sans trop de problèmes. Les 20 km suivants nous amènent les premières difficultés :j'essaie de m'économiser un peu, mais difficile de suivre le rythme dans les côtes où je décroche avant de revenir. La dernière côte avant le ravito m'est fatale, et je termine avec Claude jusqu'au ravito où nous retrouvons le groupe. 50 ème km : 1h43'. Quand nous repartons, nous bifurquons à droite sur le 217 km, laissant quelques compagnons de jeu sur le 135. Le ryhtme commence à s'accélérer : je me cale dans les roues, mais nous roulons à plus de 35 km/h sur les portions un peu roulante, et je sens que je tape un peu dedans. J'ai encore des forces mais je me doute qu'elles seront insuffisantes pour tenir toute la distance.31 km/h de moyenne sur cette heure suivant le ravito. Puis 30 sur l'heure suivante. 100 km : ravito sandwich : ça fait du bien après 3h30' à pédaler.Après s'être restauré, on repart, et là, ça réenclenche sévère. Je sens que la limite n'est plus très loin pour moi. Une première alerte à 125 km : je décroche un peu dans la côte avec Claude, sauf que lui est facile pour revenir dans la roue de Guillaume qui nous attend gentiment, alors que moi je lutte et que je suis à 2 doigts de jeter l'éponge. Heureusement devant ça se relève à l'entrée d'un village, et je peux revenir. Après un gel, je repars, mais ça roule toujours à 35 km/h. Calé au milieu du groupe, je recule irrésistiblement, et à 140, je décide de me relever et de les laisser partir. J'aurai fait 140 bornes à plus de 30 de moyenne, ce qui est déjà pas mal (il y a 3 semaine j'avais sauté à 100 km dans les mêmes conditions : donc ça progresse!!); C'est pas tout, mais il me reste maintenant 77 km à faire tout seul face au vent, et là, ça va faire très mal, et ça risque surtout d'être très long. D'un coup, je vois donc mes équipiers du jour s'éloigner à 35km/h, alors que je ralenti de 6 ou 7 km/h le temps de me refaire la cerise : je continue de m'alimenter (gel, pâtes de fruit, ...) et je retrouve peu à peu quelques forces pour arriver à rouler à peu près à 28 sur le plat, tandis que je ne force plus dans les côtes. Je rejoins le ravito du 175 ème un peu lessivé : je me restaure de nouveau, avant d'attaquer les 40 derniers. J'avais un peu oublié comme un 200 bornes ça peut être long, surtout à cette époque de l'année, où on manque encore de km au compteur. La fin du parcours est difficile avec de nombreuses difficultés.Et j'en fini complètement rincé en 7h45' de vélo (et 8h15' avec les arrêts ravito). J'aurais terminé les 75 derniers tout seul à 25 km/h, ce qui est finalement pas si mal . Je retrouve Brigitte et la bande. Un hot-dog nous attend avec une bonne bière : le meilleur moment depuis 8h!! De retour à 18h, à la maison, je me couche, et dors 1h direct!!
Finalement une journée très fatigante mais où j'aurais encore progressé à coup sûr : mais il faut se faire mal, et savoir accepter les coups de mou!!
Avant:

 Après:

Prochaine étape dans une semaine avec le duathlon LD de Douai.