Lundi 25 Août : COL DE L'ISERAN -110 km - 2300 m>0
Levée 8h. Petit déjeuner à 8h15.
Pleins de confitures maison, yaourts maison, café, lait , … bref tout ce qu’il
faut pour démarrer en forme.
Aujourd’hui ce sera Aussois - Iseran aller retour, soit 100 km au programme et 1900 m au programme. Départ
Aussois à 10h15. Le temps est variable, mais sec. Phase d’approche jusqu’à
Bonneval sur Arc, 1800m, que nous atteignons au bout de 1h45, 37 km et 600 m de dénivelé. La montée
vers le col s’enchaîne avec ses 13
km qui nous monteront 1000 m plus haut à 2770 m après 1h15 d’effort.
Quelques beaux passages : globalement une belle montée, avec quelques
pourcentages sérieux par endroit, 2 belles portions de récup dont un dans un
fond de vallée superbe, et 2 derniers km très sévères entre 9 et 10%. La haut,
veste thermique de rigueur car la température est fraîche dès que le soleil se
cache. Pause déjeuner : sandwich, tarte fruits rouges et café.
Nous réattaquons la descente après une bonne pause. Le
retour devrait être plus rapide, mais c’est compter sans le vent qui monte de
la vallée qui se lève en début d’après midi. Le retour est donc un calvaire,
avec ses nombreux faux plats où nous n’avançons plus. A l’arrivée je choisis
l’option remontée par la route des 4 forts : mal m’en a pris : cette
plaisanterie nous rajoute 10
km vent de face, et 400 m de dénivelé et une cote
de 5 km
d’enfer pour terminer. Nous rentrons à 17h30 au bout d’un chemin retour de
croix de 2h30 !!Bilan : 110 km , 2300 m de dénivelé et 5h30 de vélo.
Après une bonne douche est une ballade dans le village,
diner (salade du jardin, poisson, riz, gratin de blette, plateau fromage,
compote brugnon, rhubarbe) et extinction des feux dans la foulée. La journée de
demain devrait être rude !!
Mardi 26 Août :COL TELEGRAPHE ET GALIBIER - 72 km - 2300 m>0
Levée 7h45. Le coq et le soleil
sont là. La journée s’annonce splendide. Au programme ce sera le Galibier par
le Télégraphe, en partant de Saint Michel Maurienne. Nous ferons ça avec notre
compagnon de Béziers au gîte, Marc, un bon cycliste et VTTiste. Après une
réparation express d’un écrou du porte vélos (Marc, artisan de son métier, me
construit la pièce en ¼ d’heure !!), nous partons à 9h45 en voiture et
arrivons à St Michel à 10h15. Un quart d’heure plus tard, nous voilà partis
pour ce qui reste le mythe de tout cycliste passionné : l’enchaînement
Télégraphe Galibier A/R, soit 72
km , et 2300m de dénivelé.
Le col du Télégraphe, est plus
qu’une bonne mise en jambe, de 12
km et 850
m positifs, avec même quelques passages à 8 et 9%. Je
suis déjà tout à gauche la plupart du temps, et quand je pense à ce qui nous
attend derrière, je ne peux pas dire que je suis hyper serein !!Sommet du
Télégraphe atteint en 1h05. Remplissage de bidon, et petite pause. Puis
descente vers Valloire de 5 km .
Traversée de Valloire, très touristique à cette époque de l’année, mais aussi
très mignon et très bien fleuri. A la sortie de Valloire c’est parti pour 18 km de montée qui nous
emmèneront 1250 m
plus haut à 2650 m .
La sortie de Valloire est mortelle, de grandes lignes droites jusqu’à la sortie
de Verney avec des rampes à 9 %. Ca dure environ 2 km , et ça casse bien. Après
Verney, une grande ligne droite plate, puis ça repart tranquillement pendant
environ 6 km ,
sur une belle route en fond de vallée, qui s’élève progressivement à environ 7%
de moyenne et quelques coups ponctuels un peu raids. Au lieu dit Plan Lachat,
nous savons que ça va se gâter (c’est marqué dans les livres). En effet, un
virage à droite, et l’enfer commence : une grande ligne droite à 10% qui
te tue. On est collé au bitume. Passé cet écueil, nous poursuivons dans des pentes assez
régulières entre 7 et 8%, une route de Montagne extraordinaire, qui nous emmène
vers les sommets. C’est dur mais c’est beau. Au lieu dit les Granges, je fais
une petite halte pour attendre Brigitte, mais en fait ça m’arrange aussi.
Brigitte arrive, mais ne s’arrête même pas : elle a pris son rythme et y
va tranquillement. Je redémarre environ 3 mn derrière, et il me faudra bien 3 km pour la reprendre un km
avant le sommet. Le dernier km est raide de chez raide, 10% et plus de jambe.
En danseuse à 7 km/h ,
puis la délivrance du col. Au sommet il fait bon : on est en petite tenue
sous un large soleil.
Après un bon ¼ d’heure de pause, nous quittons notre ami
Marc qui bascule sur le Lautaret ; nous enfilons le coupe vent et nous
voilà reparti dans
Jeudi 28 Août : COL DU GLANDON ET CROIX DE FER COTE NORD - 70 km - 1500 m>0
Aujourd’hui nous terminons notre
trilogie cycliste, par un autre tour tout aussi imposant que les autres :
la montée du Glandon par le coté Nord, et retour par la croix de fer, Saint
Sorlin d’Arves, Saint Jean de Maurienne et Saint Etienne d’Arves. Nous
démarrons d'un petit bled, Hermillon, à 10h30, et après 5 km d’approche, nous tournons à gauche à St Etienne de Cuines, et les premières
pentes apparaissent. C’est le début des 22 km
d’ascension qui nous attendent. La première moitié se fait dans la forêt
sur un parcours pittoresque avec quelques voitures mais pas trop. Les pentes
sont moyennement dures, et on peut tourner les jambes, pour moi sur 39x26. On
trouve en chemin 2 personnes d’Annecy venues la journée pour faire ce même
parcours. Ils nous accompagneront jusqu’à un petit hameau, où des vieux à
l’apéro nous crient que le plus dur est à venir : merci les gars!! Puis
arrive La Chal :
un grand replat roulant.. A la sortie, une grande ligne droite bien raide ne
laisse rien présager de bon. A partir de
là, les pourcentages sont plus importants et les passages à + de 10% se
multiplient. Encore un très joli passage dans la forêt, avant de déboucher sur
le versant est de la montagne, par lequel on va poursuivre l’ascension au
milieu des Alpages, le mont blanc dans le dos. Par endroit c’est vraiment dur.
D’autant plus que l’on voit bien le passage pour sortir de la vallée, et que ce
n’est pas pour tout de suite. La dernière portion est une succession de lacets,
beaucoup plus sympa psychologiquement : j’aperçois Brigitte en contre bas,
quelques virages derrière. Les derniers km sont très pentus et ne décollent pas
de 10 ou 11%.Ayant bien géré, j’arrive à relancer à 13 km/h sur les derniers
200m et franchis le col à 14h10, après environ 1h50 de
montée. Je redescends chercher Brigitte qui n’est vraiment pas loin
derrière : elle m’impressionnera toujours. Elle passera même les dernières
pentes en relançant.
En haut du col, photo de rigueur.