Alors,
comme prévu, mes impressions sur ce premier longue distance : c’est long,
ça c’est sûr.
Déja
la natation m’a fait un peu mal : 2,2 km au lieu des 1,9 annoncé : pour un
grand nageur comme moi, c’est environ 6 mn de plus.
Mais
grâce à ma combinaison supersonique, je sors de l’eau en moins de 43 mn, une
bonne course de 200 m
jusqu’au parc à vélo, un enlevé de combi pas express du tout, un enfilé de
chaussettes sur pied mouillé et terreux un peu récalcitrant, les pompes le
casque et hop je sors du parc en un peu moins de 48 mn : et c’est parti
pour 2 tours de 50 bornes avec 900m de déniv par tour. Avec mon 39*26 dans les
côtes, je me ménage et je double un paquet de bonhommes qui appuient comme des
mules sur leurs gros braquets. Et je mets la plaque dans les plats et descentes.
Toutes les 10 mn un coup de boisson énergétique, tous les1/4 d’heure un bout de
pâte de fruit, 2 demis bananes aux ravitaillo, un peu de coca au dernier
ravitaillement. 1h46 au premier tour, 1h49 au second. Je boucle en 3h35. Le
temps de rentrer dans le parc à vélo, de reprendre mes esprits qui commencent à
être un peu entamés, j’enfile mes baskets, je bourre mes poches de gel et autre
saloperie : il est 13h00, le soleil cogne, il fait pas loin de 35
deg : je visse ma casquette, et je sors du parc 6mn après la fin de mon
parcours vélo. J’en suis à 4h30 de course, et je pars pour 21 km . Départ assez rapide,
mais au bout de 15 mn je sens la fatigue qui arrive : et là je me dis que
je ne suis pas arrivé ! Je maintiens un pas loin de 12 de moyenne jusqu’au
10 ème borne, et à partir de là, c’est le mental qui prend le relais : mon
GPS m’indique 7km/h par endroit : c’est toujours plus rapide qu’en
marchant. Tiens au 10 ème, le premier du parcours Iron man, parti 2h30 avant
nous le matin, me double : il a encore 32 km à se taper, alors que
moi j’en ai plus que 11. Vu comme je suis en train d’en chier, je me dis que
ceux sont vraiment des malades de s’attaquer à des distances pareil (déjà que
je m’interpelle moi-même à me demander ce que je fous là !).
Sur
le trajet du retour, j’essaie de situer les autres mecs de mon club derrière
moi (j’en ai un, intouchable, devant moi à 25 mn) afin de me rassurer et de
vérifier qu’ils ne vont pas me reprendre : je suis rassuré, je les croise
à plus de 20 mn et ils ne sont pas mieux que moi !
Le
retour est un calvaire, mais en vue de la ligne, je savoure, car je me dis que
je ne suis pas sûr de refaire ceci un jour. Je boucle mon semi en 1h55, et ma
course en 6h24.
J’espérais
faire un peu mieux en CAP, mais comme je n’avais pas prévu aussi bien en vélo,
l’un dans l’autre je suis dans mon objectif.
J’ai
un peu mal aux cannes, mais globalement, je crois que j’ai plutôt bien géré et
récupéré.
Et
finalement, dans l’euphorie de la ligne franchie, je me dis que je remettrai ça
dans pas longtemps (La Ciotat ?) car c’est vraiment trop bon.
Résultats
en PJ
A
ciao
Laurent
(Half Iron Man))
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