dimanche 2 septembre 2012

COL SAVOIE ET ALPES - SEPTEMBRE 2012 -opération 1 jour/1 col!


Bilan semaine : 460 km et 10900m>0

  •  Dimanche : UGINES - CORMET DE ROSELEND (1ère C) – UGINES 95 km  -2700 m>0
Depuis Ugines, quelques km sur la route des gorges de l'Arly, puid à droite via un premier petit col (Col de la Forclaz -7km - 450 m>0) pour se mettre en jambes, très joli dans les arbres.

   Après 5 km de descente, ça repart pour 30 km de montée, via Beaufort,  jusqu'au sommet du Cormet de Roselend. Pente modérée dans la phase d'approche, pour terminer par les 20 kms de grimpée, jamais très dur, mais long, et surtout très très beau. 
Paysage somptueux tout autour du Lac, avant une dernière grimpette pour atteindre le sommet. On redescend par le même endroit, en même temps que les nuages menaçant font leur apparition. Aux premières gouttes nous faisons une petite halte au troquet le long du Lac (café tarte myrtille!), avant de repartir. Le temps reste finalement sec. Nous décidons de revenir par Albertville pour éviter le col de la Feclaz au retour. Mais ce sera un long faux plat montant entre Beaufort et Albertville, qui finira de nous achever. Au final, 95 km bien raide
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  • Lundi  :  LA LECHERE/BAINS–COL DE LA MADELEINE (HC) A/R : 60 km -1800m>0

  • Mardi : Mauvais temps - trajet voiture Albertville -Queyras -Gilte à Montbardon
  • Mercredi : MONTBARDON-COL DE L'IZOARD (HC) A/R - 43 km - 1600 m>0 




  • Jeudi : MONTBARDON -COL AGNEL (HC) A/R - 61 km A/R - 2000 m>0



  • Vendredi matin :Trajet voiture  GUILLESTRE-JAUSIER

  • Vendredi après midi : JAUSIER- COL DE LA BONETTE (HC) A/R - 46 km - 1600 m>0






  • Samedi: BARCELONNETTE - COL DE LA CAYOLE (2 ème Cat) - 56 km - 1200 m>0

dimanche 8 juillet 2012

CHALLENGE ROTH -  XXL (3,8 KM NAT/180 KM VELO/42 KM CAP) -08 Juillet 2012

Je me décide enfin à vous raconter cette journée si particulière du 8 Juillet. Bien plus qu’une compétition d’un jour, c’est l’aboutissement d’une aventure débutée il y a un an, le 18 juillet 2011, quand, à l’issue d’une étape du tour dantesque de plus de 10 h de vélo sous la pluie, nous nous sommes inscrits pour cette épreuve, sur le chemin du retour, sans vraiment savoir où nous nous embarquions, et sans aucune certitude. C’est aussi l’aboutissement de 3 derniers mois intenses où nous aurons parcouru, avec une météo de daube, plus de 2000 km à vélo et environ 250 km à pied. C’est  enfin la conclusion de 4 derniers jours d’attente entre doute et impatience : depuis la Pasta Party de Vendredi soir  (où en suivant les conseils du coach, nous avons gorgé le foie pour qu’il nous restitue tout ça en course (en espérant qu’il ne le restitue pas trop tôt !!)) et jusqu’à la soirée mariage du Samedi soir à l’hôtel dont on se serait bien passé
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Bref nous allons réaliser ce jour le graal de tout triathlète, soit participer au mythique triathlon de ROTH sur la distance Iron Man. Est-ce qu’on s’est assez préparé depuis 1an ? Est-ce qu’on ne va pas exploser ou terminer en vrac ? La distance (3,8 Km natation, 180 km vélo et 42 km à pied) me paraissait complètement surréaliste  il y a 10 ans,  inabordable il y a encore 5 ans, et juste faisable à ce jour. Après une natation surement très difficile pour moi, je me disais qu’un vélo en 6h et une course à pied en 4h15 serait exceptionnelle et me garantirait une course dans les 12h/12h15.
Effectivement, la marche était un peu trop haute pour moi en natation, où j’en ai vraiment bavé sur la fin du parcours  et plus d’une demi heure pour les 800 derniers mètres. 1h42 et 2726 ème position/2754 à la sortie de l’eau, mais content d’être là !!
Passage dans la tente, et changement complet pour une tenue vélo. Ensuite que dire : partagé, entre l’envie de tout donner pour faire honneur à tout ce public amassé qui vous pousse sans arrêt, et s’économiser en prévision d’un effort inconnu. Parti dans la dernière vague en natation, 1h15 après les premiers, Je double peu sur le vélo, mais me fais surtout doubler par tous les relais partis quand à eux  ½ heure derrière moi en natation et qui ne ménagent pas leurs efforts sur leur machine de guerre, roue lenticulaire et guidon aéro. Un monde fou de partout, (200 000 personnes sur le parcours) jusqu’à l’apothéose de la côte Solarer Berg kilomètre 70 environ : l’espace d’un instant on se prend pour un champion ; la route s’ouvre devant nous au fur et à mesure que les spectateurs s’écartent, pour se refermer tout de suite derrière : émotion et frissons garantis : nous sommes sur une autre planète. Fin du premier tour : 90 bornes, 3 heures, et ce vent de face qui ne nous aura pas lâché de tout le 1er tour (et qui aura tourné avec nous : vas comprendre !!). La fatigue arrive doucement : je m’arrête au début du second tour pour attaquer mes sandwichs  jambon fromage : 5 petites minutes de pause qui font du bien. Je lève légèrement le pied dans ce second tour, car les cuisses commencent à se plaindre ! D’un coup un maillot  du club devant : pas du tout prévu au programme puisque d’après mes calculs et ma natation calamiteuse, le plus près a du attaquer le vélo 25 bonnes minutes devant moi, donc impossible à aller chercher sauf incident.  Je reconnais rapidement le coup de pédale de Jean Charles qui vient de finir lui aussi son sandwich, et qui me confirme effectivement un incident sur crevaison. Il ne sait pas encore que dans 1 heure il chopera le feu au pied, le fléau des cyclistes ! Après quelques mots réconfortants, nous nous séparons. Quand soudain, surgit face au vent, un futur héros d’un autre temps : nouveau maillot du club : impossible !! Et pourtant si. Fred avance tout doucement, mais est pourtant très frais : il m’explique rapidement qu’il a cassé un rayon à l’arrière,  ce qui l’empêche de rouler normalement. Je l’encourage mais il faut un sacré mental pour poursuivre à 15-20 km/h : Bravo. La fin de ce second tour est très longue. Je boucle le vélo en 6h09, un peu plus que mes prévisions,  mais pas si mal, compte tenu du vent et du léger dénivellé (1800 m>0).8h de course déjà :  après passage au stand et nouveau changement complet de tenue, je repars  donc pour les 42 km restants, avec le secret espoir de boucler mon premier marathon dans les 4h15. Les premiers 10 kil sans problème, tout en retenu à 10 km/h. :  on m’a dit et redit ‘surtout ne pas s’enflammer’, ‘courir très en dessous de ce que tu peux faire si tu veux aller loin’. Je croise Cédric au 7 ème kilomètre : il en est au 17 ème, soit 1 heure devant moi ; J’évalue rapidement qu’il a du me prendre environ 30’ en nat et pareil en vélo : c’est cohérent et conforme aux prévisions.. Il a l’air dans une bonne allure. Au 9 ème, je croise Christine  (qui fait cette course en préparation de  l’UTMB fin Août !!) qui en est à son 16 ème, soit un petit 40’ devant moi (mais partie dans les premières vagues 1 h avant) : elle courre comme une gazelle, absolument pas marquée : ce canal fait 18 bornes aller/retour, et n’en finit jamais. Je croise enfin Brigitte vers le 11 ème : je suis super content ; elle est toujours dans le coup et a plutôt  une bonne foulée. Je suis environ 20’ derrière ( mais parti 1 h plus tard en nat). Je passe au 12,5 km en 1h15 : tout va bien je suis encore dans mon allure à 10 km/h Demi-tour au bout du canal. Sur le retour, je croise Jean Charles, qui avoine grave, et qui me crie ‘fais gaffe je suis à moins de 6’  au kilo’ : il est à environ 20 minute derrière : à ce rythme il va vite revenir au premier coup de pompe !Un km plus loin c’est Fred qui est là : il a trouvé le mental pour aller au bout du vélo :super nous sommes encore tous les 6 en course. Au 15 ème je commence à coincer : les cuisses sont chargées à bloc. J’alterne avec un peu de marche aux ravitos pour récupérer, et tourne au coca: ma moyenne chute lourdement à moins de 8 km/h jusqu’au 21 ème que je passe en 2h15. Nous repartons de l’autre coté du canal, ou de nouveau je croise Cédric qui fait son Johann Diniz. Je lui souhaite bon courage : la fin risque d’être très longue pour lui !! Je continue de trottiner dans les 8 km/h afin de limiter la casse, mais c’est pas la grande forme. Je croise de nouveau Christine sur le retour, toujours aussi bondissante : impressionnant elle est maintenant à quasiment 50’’ devant moi. Un peu plus loin je recroise Brigitte et de nouveau j’ai une montée d’adrénaline de la voir là en train d’aller au bout de cette course extraordinaire : elle est encore 20 ‘ devant moi ; je l’encourage, et lui dit de profiter de son arrivée au stade, et que je suis trop loin pour l’accompagner. Après mon demi tour au bout du canal (30 ème kilomètre en 3h22), je croise encore Jean Charles toujours là mais qui avoine beaucoup moins : il me dit ‘ je crois que je suis plus à 6 au kilo’ J. A partir de ce moment, je réalise que j’ai 3 gels et que je dois réenclencher la machine.  Je m’engouffre le 1 er  gel juste avant un ravito,  et les 2 autres un peu plus tard, et incroyable je retrouve petit à petit des jambes. Je vais faire les 10 derniers kilomètres à plus de 10 de moyenne. Le temps d’apercevoir Fred, très loin mais toujours là, je fonce vers l’arrivée. Un petit tour dans la ville juste avant l’arrivée au stade : et la, miracle, Brigitte, 50 mètres devant moi : après 13 heures de course, on arrive au même instant à l’entrée du stade : incroyable : on rentre dans le stade ensemble ; on est seul au monde ; encore un nombreux public massé. On savoure (mais jamais assez) ces énormes moments pour lesquels on fait aussi du sport. On franchit cette ligne d’arrivée ensemble. 4h38 pour ce marathon qui se sera finalement plutôt pas mal passé. Finisher : l’échec de l’étape du tour de l’année dernière est effacé pour Brigitte. Il nous aura fallu 7 années de Triathlon pour pouvoir s’attaquer à cette distance.  Nous sommes sur un nuage, et souhaitons à tout un chacun de vivre ces moments exceptionnels de pur bonheur sportif, simplement content d’avoir atteint notre objectif de terminer cette course.
Un triathlon, une ambiance, un public hors norme. Tous les collègues finisher. Une journée formidable en fin de compte conclue par une bonne bière.
Quand à ma Brigitte, tant qu’elle n’est pas devant moi,  je la garde :-). Elle est vraiment très à l’aise sur ces courses longues et m’impressionne toujours.
Merci pour tous pour vos messages et encouragements : ce n’est que du sport, mais qu’est ce que c’est bon. Et si l’un d’entre vous veut vivre ça, je l’accompagne de nouveau en Allemagne.

Laurent


  Place
  /2754
    Nom Temps
Total
Temps
NAT
  Classt
   NAT
  Trans1 Temps
VELO
  Classt
 VELO
   Trans 2   Temps
   CAP
Classt
 CAP
1982  Tohier, Cédric 12h18'22'' 01h06'43'' 896   3'44'' 05h37'03''1069     4:11 05h26'42'' 2460
2237  Chabert, Laurent 12h45'45'' 01h42'53'' 2727   7'39'' 06h09'54'' 2041     7:00 04h38'21'' 1778
2355  Noualhaguet, Christine 13h03'37'' 01h14'19'' 1759   7'04'' 06h54'22'' 2620     7:47 04h40'07'' 1817
2465  Noualhaguet, JC 13h24'12'' 01h21'20'' 2334   8'55'' 06h42'06'' 2518    11:30 05h00'23'' 2169
2571  Usseglio  Brigitte 13h45'47'' 01h24'16'' 2454  11'14'' 06h52'32'' 2604      9:33 05h08'13'' 2277
2622  Gaulupeau Frédéric  14h06'21'' 01h03'53'' 614  5'29'' 07h19'08'' 2704      6:25 05h31'29'' 2490

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