TRIATHLON CD D'ENGHIEN LES BAINS - 5 Juin 2005
Encore
un dimanche maussade pour nous accompagner sur ce CD qualificatif pour les
championnats de France : heureusement nous éviterons la pluie.
Alors
que Max doit être en train de batailler à Lorient, voilà pas moins de 7
triathlètes de Vélizy présents pour ce CD.
Pour
mon premier triathlon, le stress est là : plus motivé que jamais, je me
sens néanmoins dans une forme moyenne, mon corps me rappelant depuis quelques
semaines que je fais désormais parti des (jeunes) quadras.
Vais-je
me noyer ? Si je parviens à sortir de l’eau, dans quel état
serais-je ? A quelques minutes du départ, quelqu’un me montre les bouées à
virer dans le lac : je les aperçois à peine ; elles me paraissent
inaccessibles ; je stress encore plus !
Me
voilà à quelques secondes du départ au milieu d’un troupeau de chiens fous
lâchés dans l’eau, ou plutôt une grande marre noirâtre à l’odeur d’égout moisi
et de rats crevés.
Top c’est parti : à droite, à gauche,
dessus, dessous : ça passe de tous les cotés ;je parviens à enchaîner
quelques mouvements de crawl, mais très vite c’est le water polo qui s’impose
pour garder la tête hors de l’eau. Je comprends vite que pour avoir un peu
d’eau et ne pas nager 1,5 km en water polo, je dois m’extirper de la masse,
quitte à rallonger la distance. Surprise, les bouées défilent (enfin dans mon
référentiel !) plus facilement que prévu et voilà que je sors de l’eau, en
un peu plus de 35 mn sans doute, 40 peut être, peu fatigué et déjà satisfait de
ma performance. L’enchaînement se passe bien. Le reste, je maîtrise un peu
mieux, mais le parcours vélo nous réserve une côte de 800 m à monter 3 fois
avec quelques bons passages à 15% qui font mal aux pattes. Et voilà, la CAP, où
comme d’habitude, l’enchaînement est difficile et les jambes lourdes. J’attaque
alors que le vainqueur franchit la ligne en un peu moins de 2h! Au bout de
2h41, je franchis la ligne assez frais, pas peu fier d’avoir atteint mon
premier objectif de la saison, à savoir de réaliser au moins un CD sans me
noyer ! Et surtout, j’ai fait sauter le verrou psychologique de la
natation, et c’est avant tout ma
victoire du jour.
Bref si ce triathlon ne restera pas un
souvenir impérissable pour son parcours (pas terrible en ville, avec un lac
dégueu et un bitume pourri), je m’en souviendrai longtemps pour tout le reste.
Quand
au reste de l’équipe, désolé, je ne peux vous en parler, je les ai
malheureusement peu vu, mais je damnerai le pion à tous ces séniors d’ici 1 an
c’est juré.